Les enfants ont pris beaucoup de plaisir à cette première édition du Festival D
On se croyait presque dans les allées d’un concours Lépine en préparation. L’espace de deux journées le Forum des Arts vivants du Quai a accueilli tous les géniaux inventeurs et artistes du numérique qui construisent avec des matériaux de récupération, des circuits imprimés, imprimantes 3D et autres capteurs connectés, ce que nous utiliserons peut-être au quotidien, demain. C’est le principe du « Fablab » (contraction de l'anglais Fabrication Laboratory, « laboratoire de fabrication ») et du « Do It Yourself » un lieu ouvert au public où l’on apprend à concevoir des objets, des jeux, des objets d’art interactifs, cher à l’association PING, installée dans l’ile de Nantes. C’est cette dernière qui était chargée de l’organisation de Festival D, celui de la « débrouille », au Quai à Angers, pour l’ouverture de la première Connected Week.
«Nous avons déjà organisé un Festival D à Nantes et deux écoles d’Angers, l’Istia (Ecole d’ingénieur de l’université d’Angers) et l’Esba (Ecole Supérieure des Beaux-Arts), se sont montrées très intéressées », explique Charlotte Rautureau, Coordinatrice de Festival D. « Nous avions prévu de l’organiser en octobre. Nous avons saisi l’opportunité du WEF ».
Pour l’association nantaise PING, qui avait en charge cette animation durant les deux jours, il s’agissait avant tout de faire connaître au public, l’univers des Fablab, ces lieux où, avec l’émergence des outils numériques, de nombreux créateurs, artistes ou techniciens, viennent construire des robots, du mobilier, des objets connectés, des jeux interactifs, ou imprimer en 3D.
« Le festival D est un événement grand public, familial, festif, convivial, qui vise à faire découvrir l’univers des Fablabs et les créateurs qui interviennent au sein des Fablabs », poursuit Charlotte Rautureau. « Bien souvent le grand public ne va jamais pousser la porte d’un Fablab en pensant que c’est un lieu réservé aux super techniciens. Nous, on a envie de leur démontrer que ce n’est pas vrai ». La preuve dans le Forum des Arts Vivants du Quai…
Pendant ces deux jours, grâces aux grandes écoles et association de robotique, de domotique, et de création d’Angers, les Angevins ont pu, le plus souvent avec leurs enfants toucher du doigt l’univers de ces laboratoires de création numérique et artistique. De l’imprimante 3 D qui imprime des pièces de jeux pour enfants, en passant par les bras articulés, le tricot artistique, les sons et les images produits par des capteurs, ou les robots, il y avait de quoi exciter la curiosité.
Et les Angevins se sont montrés très curieux, posant des questions aux créateurs présents derrière des tables remplies de circuits imprimés, pièces mécaniques et fers à souder. Les enfants ont pu apprendre à piloter un robot en rentrant quelques données sur un micro-ordinateur, ou créer une nouvelle musique en soufflant dans des tuyaux. Tout un univers que le public a plutôt bien apprécié et qui appelle certainement d’autres éditions.
« Le seul Fablab que je connaisse c’est celui de la Cité de l’Objet Connecté. Mais il n’est pas ouvert au public me semble-t-il », regrettait un monsieur avec son fils. « Mon fils avait participé à des ateliers robotiques au centre aéré de la Claverie, mais maintenant il est plus grand et il aimerait bien retrouver un autre lieu pour poursuivre, c’est pour cela que nous sommes ici ». Plusieurs associations angevines organisent des ateliers pour petits et grands. C’est le cas notamment de « Makers Angers » qui s’est fixé pour objectif de réunir les passionnés en tout genre en mettant à leur disposition les outils pour créer et apprendre. « Ici tout le monde a sa place. Du hacker le plus créatif au designer 3D plein d’inspiration, en passant par tous les curieux qui veulent apprendre », affirment les responsables de cette association.
Festival D 2017 était co-organisé par l’École supérieure des beaux-arts TALM-Angers, École d’ingénieurs ISTIA – Université d’Angers, le Chabada, Terre des sciences, l’association PiNG et accueilli par le Quai CDN Angers Pays de la Loire, dans le cadre de la Connected Week 2017.
A noter que dans la continuité du Festival D, l'ISTIA, l'école d'ingénieurs de l'Université d'Angers ouvrira en avant première son Fablab, ce mardi 24 octobre, de 16h30 à 19h30 dans ses locaux. L'occasion pour le public de découvrir les équipements de fabrication numérique et de prototypage. Mais compte tenu du succès, les visites programmées sont complètes. Pour en savoir plus
«Nous avons déjà organisé un Festival D à Nantes et deux écoles d’Angers, l’Istia (Ecole d’ingénieur de l’université d’Angers) et l’Esba (Ecole Supérieure des Beaux-Arts), se sont montrées très intéressées », explique Charlotte Rautureau, Coordinatrice de Festival D. « Nous avions prévu de l’organiser en octobre. Nous avons saisi l’opportunité du WEF ».
Pour l’association nantaise PING, qui avait en charge cette animation durant les deux jours, il s’agissait avant tout de faire connaître au public, l’univers des Fablab, ces lieux où, avec l’émergence des outils numériques, de nombreux créateurs, artistes ou techniciens, viennent construire des robots, du mobilier, des objets connectés, des jeux interactifs, ou imprimer en 3D.
« Bien souvent le grand public ne va jamais pousser la porte d’un Fablab »
« Le festival D est un événement grand public, familial, festif, convivial, qui vise à faire découvrir l’univers des Fablabs et les créateurs qui interviennent au sein des Fablabs », poursuit Charlotte Rautureau. « Bien souvent le grand public ne va jamais pousser la porte d’un Fablab en pensant que c’est un lieu réservé aux super techniciens. Nous, on a envie de leur démontrer que ce n’est pas vrai ». La preuve dans le Forum des Arts Vivants du Quai…
Pendant ces deux jours, grâces aux grandes écoles et association de robotique, de domotique, et de création d’Angers, les Angevins ont pu, le plus souvent avec leurs enfants toucher du doigt l’univers de ces laboratoires de création numérique et artistique. De l’imprimante 3 D qui imprime des pièces de jeux pour enfants, en passant par les bras articulés, le tricot artistique, les sons et les images produits par des capteurs, ou les robots, il y avait de quoi exciter la curiosité.
Et les Angevins se sont montrés très curieux, posant des questions aux créateurs présents derrière des tables remplies de circuits imprimés, pièces mécaniques et fers à souder. Les enfants ont pu apprendre à piloter un robot en rentrant quelques données sur un micro-ordinateur, ou créer une nouvelle musique en soufflant dans des tuyaux. Tout un univers que le public a plutôt bien apprécié et qui appelle certainement d’autres éditions.
« Le seul Fablab que je connaisse c’est celui de la Cité de l’Objet Connecté. Mais il n’est pas ouvert au public me semble-t-il », regrettait un monsieur avec son fils. « Mon fils avait participé à des ateliers robotiques au centre aéré de la Claverie, mais maintenant il est plus grand et il aimerait bien retrouver un autre lieu pour poursuivre, c’est pour cela que nous sommes ici ». Plusieurs associations angevines organisent des ateliers pour petits et grands. C’est le cas notamment de « Makers Angers » qui s’est fixé pour objectif de réunir les passionnés en tout genre en mettant à leur disposition les outils pour créer et apprendre. « Ici tout le monde a sa place. Du hacker le plus créatif au designer 3D plein d’inspiration, en passant par tous les curieux qui veulent apprendre », affirment les responsables de cette association.
Festival D 2017 était co-organisé par l’École supérieure des beaux-arts TALM-Angers, École d’ingénieurs ISTIA – Université d’Angers, le Chabada, Terre des sciences, l’association PiNG et accueilli par le Quai CDN Angers Pays de la Loire, dans le cadre de la Connected Week 2017.
A noter que dans la continuité du Festival D, l'ISTIA, l'école d'ingénieurs de l'Université d'Angers ouvrira en avant première son Fablab, ce mardi 24 octobre, de 16h30 à 19h30 dans ses locaux. L'occasion pour le public de découvrir les équipements de fabrication numérique et de prototypage. Mais compte tenu du succès, les visites programmées sont complètes. Pour en savoir plus
This browser does not support the video element.