Désormais la transition numérique est entrée dans notre quotidien. C’est, pour la plupart d’entre nous, le point commun de la plupart des transformations dont nous sommes chaque jour les acteurs même si nous restons encore loin des objectifs collectifs et participatifs qu’exige la ville intelligente.
Face à l’urgence climatique qui est sans doute l’un des aspects les plus dévastateurs que l’humanité a franchis ou s’apprête à franchir (biodiversité, acidification des océans...), nous devons repenser nos modèles et en particulier faire converger les transitions écologiques et numériques qui s’opèrent.
En effet, si l’une de ces transitions se caractérise par le but à atteindre, l’autre serait plutôt le chemin à suivre. Et pourtant il semble bien que chacune ait besoin de l’autre pour avancer. Sauf que les hommes évoluent trop souvent dans des sphères isolées, sans réaliser la puissance transformatrice qu’aurait la mise en place d’une véritable confluence.
Pour cela, la convergence des transitions écologique et numérique ne peut pas se limiter qu’à des solutions purement techniques en termes d’optimisation, d’efficience, voire de substitution de ressources. Ces solutions sont certes nécessaires, mais elles ne sont pas suffisantes pour renverser la donne.
Ces réorientations nécessaires appellent donc bien à une véritable transformation du système, avec un changement de nos modes de consommation, de production et de vie dans l’objectif de tendre vers des économies plus ambitieuses et donc plus durables dans le temps.
Au service de ces réorientations dont nous serions tous les acteurs, le numérique sera bien plus qu’un simple outil technique. Il pourra être utilisé pour développer de nouvelles façons de travailler, de penser de connaître et d’agir. Il sera l’outil qui permettra d’appuyer des formes novatrices et puissantes de participation, de mobilisation et d’action collective.
Il rendra aussi possibles des collaborations inédites, de nouvelles formes d’échanges et de partages ainsi qu’une articulation plus agile entre tous les acteurs du territoire, mais également entre chaque système. Nous pourrons imaginer un passage plus facile de l’idée à sa réalisation, une émergence d’alternatives concrètes ainsi que la mutualisation des expériences réussies ou ratées.
Le numérique au service de l’écologie ne se contentera donc plus de réduire sa propre empreinte écologique, même si c’est bien sûr nécessaire. Il intégrera l’écologie dans toutes ses perspectives de développement, et il cherchera délibérément à accélérer la transformation écologique des filières et des systèmes qu’il outillera.
Ainsi, le numérique pourra et devra contribuer à mesurer autrement la richesse, mieux orienter les activités humaines, à organiser le partage et la mutualisation des ressources, à réorganiser des secteurs entiers autour de ressources renouvelables, à s’orienter au mieux vers des circuits courts ou « circulaires » et à développer d’autres imaginaires que celui de la consommation...
( Source Transitions2 - Transitions au carré )
Tony Canadas
Fondateur de l'association LVIC
Chroniqueur du média participatif VeiTech
Face à l’urgence climatique qui est sans doute l’un des aspects les plus dévastateurs que l’humanité a franchis ou s’apprête à franchir (biodiversité, acidification des océans...), nous devons repenser nos modèles et en particulier faire converger les transitions écologiques et numériques qui s’opèrent.
En effet, si l’une de ces transitions se caractérise par le but à atteindre, l’autre serait plutôt le chemin à suivre. Et pourtant il semble bien que chacune ait besoin de l’autre pour avancer. Sauf que les hommes évoluent trop souvent dans des sphères isolées, sans réaliser la puissance transformatrice qu’aurait la mise en place d’une véritable confluence.
Pour cela, la convergence des transitions écologique et numérique ne peut pas se limiter qu’à des solutions purement techniques en termes d’optimisation, d’efficience, voire de substitution de ressources. Ces solutions sont certes nécessaires, mais elles ne sont pas suffisantes pour renverser la donne.
Ces réorientations nécessaires appellent donc bien à une véritable transformation du système, avec un changement de nos modes de consommation, de production et de vie dans l’objectif de tendre vers des économies plus ambitieuses et donc plus durables dans le temps.
Au service de ces réorientations dont nous serions tous les acteurs, le numérique sera bien plus qu’un simple outil technique. Il pourra être utilisé pour développer de nouvelles façons de travailler, de penser de connaître et d’agir. Il sera l’outil qui permettra d’appuyer des formes novatrices et puissantes de participation, de mobilisation et d’action collective.
Il rendra aussi possibles des collaborations inédites, de nouvelles formes d’échanges et de partages ainsi qu’une articulation plus agile entre tous les acteurs du territoire, mais également entre chaque système. Nous pourrons imaginer un passage plus facile de l’idée à sa réalisation, une émergence d’alternatives concrètes ainsi que la mutualisation des expériences réussies ou ratées.
Le numérique au service de l’écologie ne se contentera donc plus de réduire sa propre empreinte écologique, même si c’est bien sûr nécessaire. Il intégrera l’écologie dans toutes ses perspectives de développement, et il cherchera délibérément à accélérer la transformation écologique des filières et des systèmes qu’il outillera.
Ainsi, le numérique pourra et devra contribuer à mesurer autrement la richesse, mieux orienter les activités humaines, à organiser le partage et la mutualisation des ressources, à réorganiser des secteurs entiers autour de ressources renouvelables, à s’orienter au mieux vers des circuits courts ou « circulaires » et à développer d’autres imaginaires que celui de la consommation...
( Source Transitions2 - Transitions au carré )
Tony Canadas
Fondateur de l'association LVIC
Chroniqueur du média participatif VeiTech