Une conscience inclusive et écologique chez les 18/25 ans
Un désintérêt pour la protection des données semblent persister chez les 18/25 ans (source : Unsplash)
Une ville aux espaces verts et collaboratifs où jardiner, jouer et se promener, vous en rêvez ? En tout cas, 74,5% des 18/25 ans en brûlent d’envie d’après notre étude réalisée auprès de cette tranche d’âge. Notre précédent rapport listait les souhaits et les alternatives proposées par une jeunesse investie et aux valeurs écoresponsables. A cette conscience écologique, rajoutons une conscience inclusive.
En effet, parmi les interrogés, Maxime Le Blanc, 21 ans, propose de mettre en place « un dispositif qui rassemble tous les évènements/règlementations de la ville facilement accessible sans qu'on aille chercher l'information. » D’après lui, « c'est difficile d'avoir une visibilité sur des évènements sans creuser sur internet ». Accessibilité et visibilité sont relevées avec raison : ces deux éléments renforceraient l’inclusion de tous les citoyens à leur commune via un outil numérique à portée de main.
Ce sentiment d’appartenance à une ville future passerait également par le développement des transports en commun d’après 48,9% des consultés. Le rôle social de ce moyen de mobilité est essentiel. En effet, cela assure un dynamisme et un accès à tous vers les services publics, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation, du loisir…
Entre autres exemples et adaptables à toutes les villes, voici une idée originale pour créer des liens entre les Angevins : Julia Ghiloni, 22 ans, propose « une œuvre d'art qui serait significative de la ville d'Angers (exemple : Les lettres d'Hollywood). Par cette création matérielle, la ville de demain serait associée à cet élément qui permettrait aux citoyens d'en faire leur fierté, de s'unir et de s'y référer. »
En effet, parmi les interrogés, Maxime Le Blanc, 21 ans, propose de mettre en place « un dispositif qui rassemble tous les évènements/règlementations de la ville facilement accessible sans qu'on aille chercher l'information. » D’après lui, « c'est difficile d'avoir une visibilité sur des évènements sans creuser sur internet ». Accessibilité et visibilité sont relevées avec raison : ces deux éléments renforceraient l’inclusion de tous les citoyens à leur commune via un outil numérique à portée de main.
Ce sentiment d’appartenance à une ville future passerait également par le développement des transports en commun d’après 48,9% des consultés. Le rôle social de ce moyen de mobilité est essentiel. En effet, cela assure un dynamisme et un accès à tous vers les services publics, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation, du loisir…
Entre autres exemples et adaptables à toutes les villes, voici une idée originale pour créer des liens entre les Angevins : Julia Ghiloni, 22 ans, propose « une œuvre d'art qui serait significative de la ville d'Angers (exemple : Les lettres d'Hollywood). Par cette création matérielle, la ville de demain serait associée à cet élément qui permettrait aux citoyens d'en faire leur fierté, de s'unir et de s'y référer. »
Chez les plus jeunes, désintérêt pour les questions numériques ou simple méconnaissance ?
Ainsi, l’intérêt des questionnés se penche vers une ville naturelle et durable, où la consommation énergétique est réduite (63,8%). De plus, l’inclusion désirée s’étend aux Personnes à Mobilité Réduite, au numérique (31,9%) et à l’échelle politique avec une application de dialogues entre les différents acteurs de la collectivité (31,9%). En revanche, la souveraineté numérique est la réponse du sondage avec le moins de succès. Seulement 14,9% des sondés souhaitent être protégés au niveau de leurs données personnelles.
Ce résultat a plusieurs explications éventuelles. D’abord, un premier éclaircissement est apporté par Dimitri Fourny, 22 ans :
Cet avis est peut-être partagé par une majorité des sondés. Autre possibilité : une forme d’ignorance autour de ces notions de cyber-sécurité et de Règlement Général de la Protection des Données (RGPD). Pour y remédier, Ville Intelligente Mag propose un article et une vidéo pour comprendre ces enjeux et ainsi mieux se protéger d’une technologie omniprésente dans nos vies. En conclusion, les 18/25 ans optent volontiers pour une ville inclusive et durable, agréable à vivre sur le long terme, mais la souveraineté numérique semble être un sujet encore peu démocratisé.
Ce résultat a plusieurs explications éventuelles. D’abord, un premier éclaircissement est apporté par Dimitri Fourny, 22 ans :
« De l'ordre de ce qu'il pourrait être amélioré, comme la souveraineté des données, je pense que ce n'est pas la ville qui a la charge de ce sujet. Puisque la commune a un pouvoir mineur et une faible envergure d'actions. Je pense que le cas de la protection des données personnelles concerne l'échelle nationale et européenne. »
Dimitri Fourny, 22 ans
Cet avis est peut-être partagé par une majorité des sondés. Autre possibilité : une forme d’ignorance autour de ces notions de cyber-sécurité et de Règlement Général de la Protection des Données (RGPD). Pour y remédier, Ville Intelligente Mag propose un article et une vidéo pour comprendre ces enjeux et ainsi mieux se protéger d’une technologie omniprésente dans nos vies. En conclusion, les 18/25 ans optent volontiers pour une ville inclusive et durable, agréable à vivre sur le long terme, mais la souveraineté numérique semble être un sujet encore peu démocratisé.
