Les patients français sont de plus en plus utilisateurs d'applications santé (Photo Denys Prykhodov)
Selon une étude réalisée en avril 2016 par Opinion Way, 35% des français possèdent au moins un objet connecté à internet via une box ou un smartphone (IoT). La télévision arrive en tête de liste avec 22% suivi par les alarmes, caméras de surveillance connectées et les montres connectée. Les « wearables » c’est à dire les bracelets connectés ne présentent que 5% des utilisateurs et les balances et tensiomètres, environ 1%. Et pourtant la même étude révèle que 64% des français considèrent que les objets connectés dans le domaine de la Santés seraient les plus intéressants contre 53 % pour la sécurité et 51 % pour la domotique. La e-Santé connectée a donc de l’avenir.
Si les médecins conseillent de plus en plus d'applications mobiles et d'objets connectés, - 18% en 2016, alors qu’ils étaient seulement 8 % trois ans plus tôt -, ils sont eux mêmes devenus utilisateurs d’applications professionnelles à partir de leur propre smartphone. S’ils délaissent les sites institutionnels, selon le 4e baromètre Vidal –Cnom (avril 2016) (28% en 2016 contre 51 % en 2012), ils consultent les sites sur les médicaments (77%), les sites d’actualités médicales (58%) et de formations (39%).
« Le smartphone change beaucoup de chose dans ma vie professionnelle », expliquait le docteur angevin Richard Yvon lors d’une conférence organisée en début d’année par le groupe de protection sociale Malakoff Médéric. « Ça me permet de me repérer pour aller chez les malades, d’organiser ma journée au moyen d’un agenda qui m’alerte, de recevoir des éléments biologiques et de prendre les dispositions qui s’imposent ».
Ces médecins connectés conseillent d’ailleurs l’utilisation d’applications à leurs patients, le plus souvent pour le suivi glucidique, nutritionnel, physique ou tabagique. Ils étaient 18% l’an dernier a donner des conseils en la matière, contre 8% en 2013. Le nombre de conseils en matière d’objets connectés, tensiomètres, glucomètres et podomètres, est également en augmentation, 16% en 2016, contre 9% trois ans plus tôt.
Selon le Vidal , l’ouvrage leader dans le domaine de l’information et du bon usage des produits de santé, ce sont les patients jeunes, technophiles ou atteint d’une maladie chronique qui se montrent intéressés par des conseils en matière d’application ou d’objets connectés. Mais les médecins se montrent demandeurs d’une labellisation en la matière, principalement par une « société savante » pour les applications et par une autorité de santé pour les objets connectés.
« Le domaine thérapeutique est logiquement cité comme facteur favorisant le conseil d’une application ou d’un objet », précise le Dr Jean-Philippe Rivière de Vidal.fr . Cette étude a révélé deux points importants dans le domaine de la e-Santé : « les médecins se sont durablement emparés de l’internet mobile et des applications pour leur pratique, mais aussi leur information et leur formation, bien plus qu’ils ne l’avaient fait avec le web santé à ses débuts ».
Propos appuyés par le Dr Jacques Lucas, vice-président du Conseil de l’Ordre des Médecins. « Nous relevons deux éléments nouveaux : l’augmentation du nombre de médecins qui conseillent à leurs patients des applis et objets connectés, mais aussi une forte attente de labellisation ».
Rappelons néanmoins que si les objets connectés constituent la face visible de la e-Santé pour le grand public, les systèmes d’information de santé (SIS) ou hospitaliers (SIH) forment le socle sur lequel repose la santé électronique et dématérialisée. Ces systèmes organisent au niveau informatique les échanges d’information en les médecins et l’hôpital, mais aussi entre les services. C’est également sur ces systèmes que reposent l’exploitation du dossier médical partagé (DMP) et la carte Vitale. S’ajoute à cela les systèmes en pleine évolution de la télésanté et notamment de la télémédecine, de la consultation à distance, la surveillance d’un malade ou encore la santé mobile (m-santé).
Si les médecins conseillent de plus en plus d'applications mobiles et d'objets connectés, - 18% en 2016, alors qu’ils étaient seulement 8 % trois ans plus tôt -, ils sont eux mêmes devenus utilisateurs d’applications professionnelles à partir de leur propre smartphone. S’ils délaissent les sites institutionnels, selon le 4e baromètre Vidal –Cnom (avril 2016) (28% en 2016 contre 51 % en 2012), ils consultent les sites sur les médicaments (77%), les sites d’actualités médicales (58%) et de formations (39%).
« Le smartphone change beaucoup de chose dans ma vie professionnelle », expliquait le docteur angevin Richard Yvon lors d’une conférence organisée en début d’année par le groupe de protection sociale Malakoff Médéric. « Ça me permet de me repérer pour aller chez les malades, d’organiser ma journée au moyen d’un agenda qui m’alerte, de recevoir des éléments biologiques et de prendre les dispositions qui s’imposent ».
Ces médecins connectés conseillent d’ailleurs l’utilisation d’applications à leurs patients, le plus souvent pour le suivi glucidique, nutritionnel, physique ou tabagique. Ils étaient 18% l’an dernier a donner des conseils en la matière, contre 8% en 2013. Le nombre de conseils en matière d’objets connectés, tensiomètres, glucomètres et podomètres, est également en augmentation, 16% en 2016, contre 9% trois ans plus tôt.
«Les médecins se sont durablement emparés de l’internet mobile et des applications pour leur pratique ».
Selon le Vidal , l’ouvrage leader dans le domaine de l’information et du bon usage des produits de santé, ce sont les patients jeunes, technophiles ou atteint d’une maladie chronique qui se montrent intéressés par des conseils en matière d’application ou d’objets connectés. Mais les médecins se montrent demandeurs d’une labellisation en la matière, principalement par une « société savante » pour les applications et par une autorité de santé pour les objets connectés.
« Le domaine thérapeutique est logiquement cité comme facteur favorisant le conseil d’une application ou d’un objet », précise le Dr Jean-Philippe Rivière de Vidal.fr . Cette étude a révélé deux points importants dans le domaine de la e-Santé : « les médecins se sont durablement emparés de l’internet mobile et des applications pour leur pratique, mais aussi leur information et leur formation, bien plus qu’ils ne l’avaient fait avec le web santé à ses débuts ».
Propos appuyés par le Dr Jacques Lucas, vice-président du Conseil de l’Ordre des Médecins. « Nous relevons deux éléments nouveaux : l’augmentation du nombre de médecins qui conseillent à leurs patients des applis et objets connectés, mais aussi une forte attente de labellisation ».
Rappelons néanmoins que si les objets connectés constituent la face visible de la e-Santé pour le grand public, les systèmes d’information de santé (SIS) ou hospitaliers (SIH) forment le socle sur lequel repose la santé électronique et dématérialisée. Ces systèmes organisent au niveau informatique les échanges d’information en les médecins et l’hôpital, mais aussi entre les services. C’est également sur ces systèmes que reposent l’exploitation du dossier médical partagé (DMP) et la carte Vitale. S’ajoute à cela les systèmes en pleine évolution de la télésanté et notamment de la télémédecine, de la consultation à distance, la surveillance d’un malade ou encore la santé mobile (m-santé).
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