l'Hovertaxi était en bonne place dans l'entrée du dernier VivaTech, à la mi-mai 2019
Mi-drone mi-hélicoptère des nouveaux engins volants, en cours d’expérimentation sur le territoire français, pourraient faire leur apparition dans le ciel des grandes métropoles. Alors que se tient à Paris, le salon du Bourget, trois entreprises de l’aéronautique et des transports : Airbus, Aéroports de Paris (ADP) et la RATP viennent de créer l’événement en présentant un projet de taxis volants au-dessus de Paris pour les Jeux Olympiques qui se tiendront dans la capitale en 2024. Un projet un peu fou d’autant que si la technologie est semble-t-il au point, il va falloir faire évoluer la règlementation aérienne, car cette dernière n’a pas encore certifié ces nouveaux engins volants.
« Notre appareil utilise la technologie du drone (aéronef circulant sans personne à bord : NDLR) avec des moteurs électriques, des batteries, des hélices à pas fixe, un calculateur de vol stabilisé, avec un pilotage beaucoup plus simple qu’un hélicoptère et donc moins couteux », explique Jean DAVY, Chef de projet Espaces Aériens, devant la maquette taille réelle du multirotors en cours de conception par la startup Varoise Hovertaxi, au salon VIVA Technology 2019.
« Il s’agit d’un nouveau concept d’aéronef électrique piloté, notre objectif étant de développer une solution de mobilité urbaine permettant d’équiper une ville selon le principe du tram, avec des stations et des liaisons point à point pour desservir les gares, les aéroports, les centres commerciaux… », poursuit Jean DAVY « L’avantage c’est qu’il n’y a pas de bruit de moteur contrairement aux hélicoptères, juste le bruit aérodynamique des hélices ».
Selon la règlementation française applicable aux exploitants et télépilotes de drones (aéronefs sans personne à bord), ces engins ne seraient pas autorisés à dépasser un plafond fixé à 150 m c’est-à-dire en dessous de l’espace dans lequel évoluent les autres aéronefs, que ce soit en zone peuplée ou non. D’autant plus que leur poids et des risques les ferait redescendre à 50 m dans les zones dites peuplées, c’est-à-dire en zone urbaine. D’où la nécessité de faire évoluer la règlementation aérienne pour qu’elle puisse intégrer ces nouveaux aéronefs.
« Pour l’instant notre aéronef n’est pas autorisé à voler. Il est en cours de certification et l’Agence Européenne pour la Sécurité Aéronautique est actuellement en train de faire évoluer la règlementation dans ce sens », poursuit Jean DAVY. Restera à la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) à la transposer en droit français avant que ces nouveaux aéronefs puissent décoller. Pour l’heure Hovertaxi, comme d’autres, font évoluer leur aéronef sur des terrains privés, comme l’aéroport du circuit automobile du Castellet (Var) où est installée la jeune entreprise.
Si l’appareil présenté à VivaTech permettrait d’enlever deux personnes (un pilote et son passager), la startup Hovertaxi, financée majoritairement pas la Région Sud, travaille sur un modèle capable d’embarquer 1 pilotes et 4 passagers « pour des vols grands publics avec un coût de billet relativement bas », argumente le chef de projet d’Hovertaxi, lequel avoue être à la recherche de financement pour poursuivre le projet.
De l’argent c’est qui ne devrait pas manquer au groupement Airbus, ADP et la RATP. « Il y a de nombreux projets de ce type dans le monde, mais peu ont la crédibilité de l’équipe que nous réunissons », a fièrement déclaré Guillaume Faury, le patron d’Airbus à nos confrères de Challenges.
Soutenu par la Ville de Paris et la DGAC ce projet ambitieux sur le plan technologique, vise à faire décoler des aéronefs depuis des « vertiports », piste réservée à décollage verticale, pour des lignes hors Paris intra-muros, entre Roissy et Disneyland Paris, et Roissy - Saint-Denis, dans le cadre de JO de 2024. Sur le plan tarifaire, la RATP annonce déjà un objectif de prix entre 1 et deux euros du km, soit 30 à 60 euros pour la course Paris-Roissy. Ce qui les rends accessible au plus grand nombre, quand on sait que des liaisons hélicoptères équivalentes sont facturées deux à trois fois plus.
« Notre appareil utilise la technologie du drone (aéronef circulant sans personne à bord : NDLR) avec des moteurs électriques, des batteries, des hélices à pas fixe, un calculateur de vol stabilisé, avec un pilotage beaucoup plus simple qu’un hélicoptère et donc moins couteux », explique Jean DAVY, Chef de projet Espaces Aériens, devant la maquette taille réelle du multirotors en cours de conception par la startup Varoise Hovertaxi, au salon VIVA Technology 2019.
« Il s’agit d’un nouveau concept d’aéronef électrique piloté, notre objectif étant de développer une solution de mobilité urbaine permettant d’équiper une ville selon le principe du tram, avec des stations et des liaisons point à point pour desservir les gares, les aéroports, les centres commerciaux… », poursuit Jean DAVY « L’avantage c’est qu’il n’y a pas de bruit de moteur contrairement aux hélicoptères, juste le bruit aérodynamique des hélices ».
« Des vols grand public avec un tarif relativement bas »
Selon la règlementation française applicable aux exploitants et télépilotes de drones (aéronefs sans personne à bord), ces engins ne seraient pas autorisés à dépasser un plafond fixé à 150 m c’est-à-dire en dessous de l’espace dans lequel évoluent les autres aéronefs, que ce soit en zone peuplée ou non. D’autant plus que leur poids et des risques les ferait redescendre à 50 m dans les zones dites peuplées, c’est-à-dire en zone urbaine. D’où la nécessité de faire évoluer la règlementation aérienne pour qu’elle puisse intégrer ces nouveaux aéronefs.
« Pour l’instant notre aéronef n’est pas autorisé à voler. Il est en cours de certification et l’Agence Européenne pour la Sécurité Aéronautique est actuellement en train de faire évoluer la règlementation dans ce sens », poursuit Jean DAVY. Restera à la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) à la transposer en droit français avant que ces nouveaux aéronefs puissent décoller. Pour l’heure Hovertaxi, comme d’autres, font évoluer leur aéronef sur des terrains privés, comme l’aéroport du circuit automobile du Castellet (Var) où est installée la jeune entreprise.
Si l’appareil présenté à VivaTech permettrait d’enlever deux personnes (un pilote et son passager), la startup Hovertaxi, financée majoritairement pas la Région Sud, travaille sur un modèle capable d’embarquer 1 pilotes et 4 passagers « pour des vols grands publics avec un coût de billet relativement bas », argumente le chef de projet d’Hovertaxi, lequel avoue être à la recherche de financement pour poursuivre le projet.
De l’argent c’est qui ne devrait pas manquer au groupement Airbus, ADP et la RATP. « Il y a de nombreux projets de ce type dans le monde, mais peu ont la crédibilité de l’équipe que nous réunissons », a fièrement déclaré Guillaume Faury, le patron d’Airbus à nos confrères de Challenges.
Soutenu par la Ville de Paris et la DGAC ce projet ambitieux sur le plan technologique, vise à faire décoler des aéronefs depuis des « vertiports », piste réservée à décollage verticale, pour des lignes hors Paris intra-muros, entre Roissy et Disneyland Paris, et Roissy - Saint-Denis, dans le cadre de JO de 2024. Sur le plan tarifaire, la RATP annonce déjà un objectif de prix entre 1 et deux euros du km, soit 30 à 60 euros pour la course Paris-Roissy. Ce qui les rends accessible au plus grand nombre, quand on sait que des liaisons hélicoptères équivalentes sont facturées deux à trois fois plus.