Si la dernière intervention du Président Macron, concernant un second déconfinement progressif, est loin d’être claire pour tout le monde, il en ressort que désormais les citoyens auront un peu plus de liberté dans leurs déplacements, tant pour le travail que les loisirs. Pour ces derniers ils pourront circuler dans un rayon de 20 km pour une durée de 3 heures, auxquels s’ajoutent les déplacements professionnels, pour raison médicale ou administrative, au moins jusqu’au 15 décembre prochain.
Dans tous les cas, le vélo qui s’est déjà révélé, lors du premier confinement, comme l’outil de déplacement le plus adapté aux mesures de distanciation physique, est plus que jamais à prendre en considération.
« Assurant naturellement le respect de la distanciation et non polluant, le vélo est plus que jamais un «geste barrière» à ne pas négliger pour améliorer la qualité de l’air, limiter la pandémie et surtout faciliter le (ou les) déconfinement(s) à venir », précisent le Club des Vélos et Territoires et les acteurs du vélo, parmi lesquels la Fédération Française de Cyclisme, la FUB ou encore Greepeace et d’autres impliqués dans l’amélioration de la circulation en ville et le respect de l’enviromment et qui proposent, dans le cadre d’une tribune, des pistes d’actions concrètes pour permettre au panel le plus large possible de citoyens d’accéder à la solution vélo.
« La pandémie nous a collectivement fait prendre conscience des carences de notre politique de prévention santé. Or, il n’y a pas de meilleure prévention primaire qu’une activité physique quotidienne, comme la pratique régulière du vélo », ajoutent les acteurs du vélo, qui rappelent qu’en plus d’être écologique, le vélo apporte aussi des bienfaits en matière de santé.
Reste maintenant à savoir comment agir concrètement ?
« Pour commencer, il faut pouvoir circuler à vélo en toute sécurité. Nous demandons à l’Etat de sécuriser le financement de la pérennisation promise des aménagements de transition, dites “coronapistes”, en abondant le fonds vélo de 100 millions d’euros supplémentaires dès 2021 », déclarent unanimement les acteurs du vélo. « Par ailleurs, nous proposons de financer la conversion cyclable de «territoires pilotes» dans toute la France : au moins une ville moyenne par Région et un territoire rural par département ».
En effet, si le vélo se développe très rapidement dans les métropoles, le potentiel est loin d’être atteint dans les villes moyennes et au-delà. A terme, chaque territoire doit pouvoir se reconnaître dans un de ces projets pilotes, afin de réaliser que quand on y met les moyens, nos concitoyens adoptent massivement le vélo.
Mais une fois la pandémie passée, ce que l’on ne peut qu’espérer, il faudra remonter la pente sur le plan économique et social. Et si celle-ci risque d’être raide, il ne faut pas forcément envisager l’acquisition d’un vélo à assistance électrique, dont le prix reste élevé, mais plutôt sortir son vieux vélo et le faire faire réparer, voire acheter un vélo d’occasion.
« La vente et la réparation de vélos sont sources de création d’emplois locaux durables et non délocalisables. Le potentiel se compte en milliers », avancent les acteurs du vélo. Si le dispositif « Coup de Pouce Vélo », lancé lors du premier déconfinement et qui permet de bénéficier d’un avoir de 50 euros pour faire réparer son vieux vélo, rencontre un grand succès, les acteurs demandent au gouvernement de le reconduire pour 2021, en appuyant sur le fait que celui-ci a tout de même créé quelques 500 emplois, « tout en donnant du pouvoir d’achat et du pouvoir de mobilité à près d’un million de personnes ».
Pour l’association et les signataires de la tribune, « ce dispositif incarne concrètement le concept souvent incompris d’économie circulaire, car il favorise la réparation et le ré-emploi ».
Mais les acteurs du vélo vont encore plus loin, en proposant et ce n’est pas une mauvaise idée, que les nombreux emplois industriels, inévitablement détruits par la crise économique, consécutive à la crise sanitaire, soient reconvertis dans le cycle et dans son innovation.
« Nous proposons donc d’investir massivement dans l’innovation vélo afin de réconcilier progrès et sobriété: vélomobiles, vélo-taxi, vélos-cargo, vélos en fibre de carbone, toutes ces bicyclettes à haute valeur ajoutée n’attendent que les talents de salariés d’industries sinistrées par le covid », appuient les signataires de la tribune.
Si l’utilisation des vélos, en cycle urbain comme dans les zone rurale par la mise en place de véritables plans vélos, en collaboration avec les entreprises et collectivités, les acteurs du cycle proposent que des moyens soient donnés aux employeurs pour qu’ils puissent installer des places de stationnement sécurisé, au sein même des entreprises.
« Nous proposons le lancement d’un équivalent du programme «Alvéole» (programme de financement d’abris vélos et actions de sensibilisation – NDLR) pour cofinancer les infrastructures ».
Enfin les acteurs de cette tribune, terminent en appelant à regarder vers les plus jeunes avec la multiplication des séances d’information et d’apprentissage sur le « savoir rouler à vélo ». « Apprendre à se déplacer à vélo en ville en école primaire pour savoir pédaler en autonomie vers les collèges : ainsi émergera une véritable «génération vélo». Nous ferons de la bicyclette une évidence à vie pour les déplacements courts et moyens », concluent les signataires de cette tribune.
Dans tous les cas, le vélo qui s’est déjà révélé, lors du premier confinement, comme l’outil de déplacement le plus adapté aux mesures de distanciation physique, est plus que jamais à prendre en considération.
« Assurant naturellement le respect de la distanciation et non polluant, le vélo est plus que jamais un «geste barrière» à ne pas négliger pour améliorer la qualité de l’air, limiter la pandémie et surtout faciliter le (ou les) déconfinement(s) à venir », précisent le Club des Vélos et Territoires et les acteurs du vélo, parmi lesquels la Fédération Française de Cyclisme, la FUB ou encore Greepeace et d’autres impliqués dans l’amélioration de la circulation en ville et le respect de l’enviromment et qui proposent, dans le cadre d’une tribune, des pistes d’actions concrètes pour permettre au panel le plus large possible de citoyens d’accéder à la solution vélo.
« La pandémie nous a collectivement fait prendre conscience des carences de notre politique de prévention santé. Or, il n’y a pas de meilleure prévention primaire qu’une activité physique quotidienne, comme la pratique régulière du vélo », ajoutent les acteurs du vélo, qui rappelent qu’en plus d’être écologique, le vélo apporte aussi des bienfaits en matière de santé.
Reste maintenant à savoir comment agir concrètement ?
« Pour commencer, il faut pouvoir circuler à vélo en toute sécurité. Nous demandons à l’Etat de sécuriser le financement de la pérennisation promise des aménagements de transition, dites “coronapistes”, en abondant le fonds vélo de 100 millions d’euros supplémentaires dès 2021 », déclarent unanimement les acteurs du vélo. « Par ailleurs, nous proposons de financer la conversion cyclable de «territoires pilotes» dans toute la France : au moins une ville moyenne par Région et un territoire rural par département ».
En effet, si le vélo se développe très rapidement dans les métropoles, le potentiel est loin d’être atteint dans les villes moyennes et au-delà. A terme, chaque territoire doit pouvoir se reconnaître dans un de ces projets pilotes, afin de réaliser que quand on y met les moyens, nos concitoyens adoptent massivement le vélo.
« Nous proposons donc d’investir massivement dans l’innovation vélo afin de réconcilier progrès et sobriété »
Mais une fois la pandémie passée, ce que l’on ne peut qu’espérer, il faudra remonter la pente sur le plan économique et social. Et si celle-ci risque d’être raide, il ne faut pas forcément envisager l’acquisition d’un vélo à assistance électrique, dont le prix reste élevé, mais plutôt sortir son vieux vélo et le faire faire réparer, voire acheter un vélo d’occasion.
« La vente et la réparation de vélos sont sources de création d’emplois locaux durables et non délocalisables. Le potentiel se compte en milliers », avancent les acteurs du vélo. Si le dispositif « Coup de Pouce Vélo », lancé lors du premier déconfinement et qui permet de bénéficier d’un avoir de 50 euros pour faire réparer son vieux vélo, rencontre un grand succès, les acteurs demandent au gouvernement de le reconduire pour 2021, en appuyant sur le fait que celui-ci a tout de même créé quelques 500 emplois, « tout en donnant du pouvoir d’achat et du pouvoir de mobilité à près d’un million de personnes ».
Pour l’association et les signataires de la tribune, « ce dispositif incarne concrètement le concept souvent incompris d’économie circulaire, car il favorise la réparation et le ré-emploi ».
Mais les acteurs du vélo vont encore plus loin, en proposant et ce n’est pas une mauvaise idée, que les nombreux emplois industriels, inévitablement détruits par la crise économique, consécutive à la crise sanitaire, soient reconvertis dans le cycle et dans son innovation.
« Nous proposons donc d’investir massivement dans l’innovation vélo afin de réconcilier progrès et sobriété: vélomobiles, vélo-taxi, vélos-cargo, vélos en fibre de carbone, toutes ces bicyclettes à haute valeur ajoutée n’attendent que les talents de salariés d’industries sinistrées par le covid », appuient les signataires de la tribune.
Si l’utilisation des vélos, en cycle urbain comme dans les zone rurale par la mise en place de véritables plans vélos, en collaboration avec les entreprises et collectivités, les acteurs du cycle proposent que des moyens soient donnés aux employeurs pour qu’ils puissent installer des places de stationnement sécurisé, au sein même des entreprises.
« Nous proposons le lancement d’un équivalent du programme «Alvéole» (programme de financement d’abris vélos et actions de sensibilisation – NDLR) pour cofinancer les infrastructures ».
Enfin les acteurs de cette tribune, terminent en appelant à regarder vers les plus jeunes avec la multiplication des séances d’information et d’apprentissage sur le « savoir rouler à vélo ». « Apprendre à se déplacer à vélo en ville en école primaire pour savoir pédaler en autonomie vers les collèges : ainsi émergera une véritable «génération vélo». Nous ferons de la bicyclette une évidence à vie pour les déplacements courts et moyens », concluent les signataires de cette tribune.