Les bénévoles de l'association Cultive et Partage, autour du maire de Trélazé Lamine NAHAM (photo Mario Fournier)
Lorsque des membres de l'association « Cultive et Partage » sont allés voir le maire de Trélazé Lamine NAHAM, pour lui présenter leur projet dire qu’ils recherchaient un terrain pour la création d'un « jardin solidaire », celui-ci a été emballé. Séduit par le projet, le maire a tout mis en œuvre pour leur trouver un terrain. Ce dernier, d’une surface de 975 m2, attribué pour un an avec tacite reconduction, est situé à proximité d’une zone pavillonnaire, juste derrière le musée de l’Ardoise.
Le vendredi 13 mai (ça porte bonheur, parait-il…), c'était le jour choisi pour la présentation sur place de cette initiative, en présence du Maire, de l'adjointe aux solidarités : Magali HEURTIN et le directeur des services techniques : Ludovic LACORE. Quelques membres de l'association participaient également à cette visite. L’occasion d’échanger sur ce beau projet solidaire et citoyen.
Pour Lamine NAHAM, le Maire, c'est un vrai projet humaniste qui va dans le sens des valeurs qu’il défend. « Ça s’inscrit dans mon projet politique d’autant ce projet est très positif. C'est important aujourd'hui d'ancrer les valeurs d'entraide et de partage. C'est une bonne initiative et si Trélazé peut aider on le fait avec plaisir ». Et de poursuivre : « en tant que Maire, ce n'est pas forcément d'aider seulement les trélazéens car la solidarité n'a pas de frontières, mais aussi de soutenir un projet social et solidaire, respectant l'environnement avec des gens qui ont envie de s'engager ».
Apercevant le maire et les membres de l’association, sur le terrain, deux riveraines sont intervenues pour reprocher à l’édile de ne pas avoir lancé une concertation dans le quartier. Sans remettre en cause le projet, elles se sont interrogées sur l’installation, le fonctionnement de ce jardin situé à la porte de leur propriété et surtout les éventuelles nuisances. « Je leur fais confiance et si demain il y a des nuisances je serai le premier à intervenir » a déclaré le maire, tout en s’excusant de ne pas les avoir informés avant de lancer l’opération.
Pour les citoyens à l’initiative de ce projet il s’agit d’agir concrètement pour lutter contre la misère qui s’installe. « Pour un monde meilleur, la solidarité et l'entraide sont nécessaires », ont affirmé de concert les bénévoles.
Selon Pierre ALAIN, le vice-président de l’association, ce terrain, désormais labouré, permettra de produire des légumes qui seront ensuite transmis à des cuisinières, également bénévoles, qui seront chargées de préparer des repas à l’attention de personnes dans le besoin. Ils seront distribués lors de « maraudes » c’est-à-dire des tournées organisées pour apporter de quoi vivre aux personnes en précarité.
« Au début nous allons travailler la terre de manière traditionnelle, un apport de terre végétale va se faire prochainement avec l'aide de la mairie », détaille Pierre Alain. « Nous souhaitons travailler en permaculture, car nous voulons que ce projet soit non seulement social mais aussi écologique, respectueux de l'environnement. Nous ne voulons pas d'insecticides, pas de produits chimiques, afin de ne pas détruire les écosystèmes ».
120 pieds de tomates, 30 pieds de concombres ,20 pieds de courgettes, 600 à 700 pieds de poireaux pour cet hiver... sont en attente de plantation, le temps de préparer le sol.
Ce site étant classé par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), l’association prévoit d’installer des nichoirs et des hôtels à insectes sur le terrain. Enfin ils invitent les riverains de déposer leurs tontes de pelouses et épluchures de légumes dans des composteurs afin de protéger la terre et éviter l'évaporation d'eau.
Ce jardin est destiné aux personnes sans domicile fixe qui ont de la difficulté à se nourrir avec des produits, notamment des légumes, sains. « Mais elles ne sont pas seules dans le besoin, la misère n'est pas seulement dans la rue », rappellent les représentant de l’association. « Combien de personnes qui après avoir payées leurs charges n'ont plus de quoi se nourrir convenablement. » Étudiants, famille monoparentale ...et tous ceux que la conjoncture laisse sur le bord du chemin, seront donc les bénéficiaires de ces produits de la terre.
Le projet solidaire fait son chemin. Dernièrement un agriculteur d’une commune voisine est venu labourer le terrain gracieusement. Le tout a été réalisé en à peine 20 minutes. Le président du musée de l’Ardoise autorise l’association à puiser l’eau nécessaire à l’arrosage dans une mare située en contre-bas du terrain, dont le musée est propriétaire. Des voisins sont également venus avec leurs enfants pour les aider à préparer le terrain. Si l’entraide s'organise, l’association souhaite favoriser les rencontres intergénérationnelles et culturelles mais aussi le partage du savoir.
L’association fait appel à tous ceux qui ont des outils, des godets pour semis ...bref tout ce qui est en rapport avec le jardinage et qui dort dans un garage, une cave, un hangar et qui veulent aider cette jeune association.
Contact : assocultiveetpartage@gmail.com
Le vendredi 13 mai (ça porte bonheur, parait-il…), c'était le jour choisi pour la présentation sur place de cette initiative, en présence du Maire, de l'adjointe aux solidarités : Magali HEURTIN et le directeur des services techniques : Ludovic LACORE. Quelques membres de l'association participaient également à cette visite. L’occasion d’échanger sur ce beau projet solidaire et citoyen.
Pour Lamine NAHAM, le Maire, c'est un vrai projet humaniste qui va dans le sens des valeurs qu’il défend. « Ça s’inscrit dans mon projet politique d’autant ce projet est très positif. C'est important aujourd'hui d'ancrer les valeurs d'entraide et de partage. C'est une bonne initiative et si Trélazé peut aider on le fait avec plaisir ». Et de poursuivre : « en tant que Maire, ce n'est pas forcément d'aider seulement les trélazéens car la solidarité n'a pas de frontières, mais aussi de soutenir un projet social et solidaire, respectant l'environnement avec des gens qui ont envie de s'engager ».
Apercevant le maire et les membres de l’association, sur le terrain, deux riveraines sont intervenues pour reprocher à l’édile de ne pas avoir lancé une concertation dans le quartier. Sans remettre en cause le projet, elles se sont interrogées sur l’installation, le fonctionnement de ce jardin situé à la porte de leur propriété et surtout les éventuelles nuisances. « Je leur fais confiance et si demain il y a des nuisances je serai le premier à intervenir » a déclaré le maire, tout en s’excusant de ne pas les avoir informés avant de lancer l’opération.
« Nous souhaitons travailler en permaculture, car nous voulons que ce projet soit non seulement social mais aussi écologique »
Pour les citoyens à l’initiative de ce projet il s’agit d’agir concrètement pour lutter contre la misère qui s’installe. « Pour un monde meilleur, la solidarité et l'entraide sont nécessaires », ont affirmé de concert les bénévoles.
Selon Pierre ALAIN, le vice-président de l’association, ce terrain, désormais labouré, permettra de produire des légumes qui seront ensuite transmis à des cuisinières, également bénévoles, qui seront chargées de préparer des repas à l’attention de personnes dans le besoin. Ils seront distribués lors de « maraudes » c’est-à-dire des tournées organisées pour apporter de quoi vivre aux personnes en précarité.
« Au début nous allons travailler la terre de manière traditionnelle, un apport de terre végétale va se faire prochainement avec l'aide de la mairie », détaille Pierre Alain. « Nous souhaitons travailler en permaculture, car nous voulons que ce projet soit non seulement social mais aussi écologique, respectueux de l'environnement. Nous ne voulons pas d'insecticides, pas de produits chimiques, afin de ne pas détruire les écosystèmes ».
120 pieds de tomates, 30 pieds de concombres ,20 pieds de courgettes, 600 à 700 pieds de poireaux pour cet hiver... sont en attente de plantation, le temps de préparer le sol.
« Les personnes sans domicile fixe ne sont pas seules dans le besoin, la misère n'est pas seulement dans la rue »
Ce site étant classé par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), l’association prévoit d’installer des nichoirs et des hôtels à insectes sur le terrain. Enfin ils invitent les riverains de déposer leurs tontes de pelouses et épluchures de légumes dans des composteurs afin de protéger la terre et éviter l'évaporation d'eau.
Ce jardin est destiné aux personnes sans domicile fixe qui ont de la difficulté à se nourrir avec des produits, notamment des légumes, sains. « Mais elles ne sont pas seules dans le besoin, la misère n'est pas seulement dans la rue », rappellent les représentant de l’association. « Combien de personnes qui après avoir payées leurs charges n'ont plus de quoi se nourrir convenablement. » Étudiants, famille monoparentale ...et tous ceux que la conjoncture laisse sur le bord du chemin, seront donc les bénéficiaires de ces produits de la terre.
Le projet solidaire fait son chemin. Dernièrement un agriculteur d’une commune voisine est venu labourer le terrain gracieusement. Le tout a été réalisé en à peine 20 minutes. Le président du musée de l’Ardoise autorise l’association à puiser l’eau nécessaire à l’arrosage dans une mare située en contre-bas du terrain, dont le musée est propriétaire. Des voisins sont également venus avec leurs enfants pour les aider à préparer le terrain. Si l’entraide s'organise, l’association souhaite favoriser les rencontres intergénérationnelles et culturelles mais aussi le partage du savoir.
L’association fait appel à tous ceux qui ont des outils, des godets pour semis ...bref tout ce qui est en rapport avec le jardinage et qui dort dans un garage, une cave, un hangar et qui veulent aider cette jeune association.
Contact : assocultiveetpartage@gmail.com