Le prototype, modèle unique "Dark Vador", porté par l'entrepreneur (photo Exprezis)
En présentant son couvre masque style Dark Vador, Edwin Roberston, cet angevin d’origine écossaise, gérant de l’entreprise « Exprezis » à Angers, ne passe pas inaperçu. Comme beaucoup d’autres entreprises, il se retrouve fragilisé par la crise sanitaire que traverse le pays. Pour autant, il ne veut pas baisser les bras. Il veut même contribuer à l’effort national.
Son entreprise, spécialisée dans l’impression 3D de petites pièces, il l’a lancé il y a maintenant 5 ans avec l’objectif de travailler de façon humaine, avec des valeurs à partager, du plaisir et surtout du travail de qualité. « Le médiocre mais passable n’ont pas de place chez-moi », affirme haut et fort cet entrepreneur convaincu que l’on peut toujours faire mieux pour satisfaire le client.
Entreprise de l’écosystème innovant d’Angers, Exprezis propose des services et matériels de « fabrication additive », autrement appelés impression 3D, destinés à la fabrication de pièces complexes ou urgentes, en petites et moyennes séries pour les secteurs de l’industrie, le bâtiment et la santé. « Concrètement, nous pouvons modéliser ou scanner, grâce à notre bureau d’études, un objet et le fabriquer grâce à des imprimantes 3D », explique Edwin Roberston. « L'impression 3D peut aider dans beaucoup de cas, puisque nous avons également des clients dans d'autres domaines comme l’agriculture, par exemple ».
Fournisseur d’imprimantes pour des clients qui veulent fabriquer leurs propre pièces, l’entrepreneur angevin a mis en place en réseau de « Maker'Z» qui sont à la fois des clients et des fournisseurs. « Nous les avons équipés en machines et certifiés pour qu'ils puissent prendre en charge une partie des productions de séries que nous avons à réaliser ».
« Nous avons démarré notre entreprise avec des moyens extrêmement limités, il a donc fallu être inventif », poursuit l’entrepreneur. « Aujourd’hui nous sommes cinq. Les perspectives étaient plutôt bonnes pour cette année, mais le Covid-19 a évidemment bousculé les choses ».
Conscient que, plutôt que fermer la boutique, il pouvait au contraire apporter sa pierre à l’édifice, l’entrepreneur qui fait preuve d'inventivité s’est lancé dans la fabrication de matériel de protection pour compléter la panoplie existante, laquelle fait souvent défaut à tous ceux qui sont grandement exposés.
« Le milieu médical est complètement sous-équipé et les autres personnes particulièrement exposées comme les caissières et caissiers, employés de pharmacie, forces de l’ordre, sont souvent protégées de façon dérisoire ou pas du tout » D’où l’idée de mobiliser son réseau pour agir, l’impression 3D permettant de pallier les difficultés « de façon agile, rapide et performante, le tout en circuit court, par itérations, en testant sur le terrain et en améliorant les prototypes au fil de l’eau ».
Constatant l’élan de solidarité que s'organise envers le personnel soignant, en première ligne, face à cette crise sanitaire, l'entrepreneur souhaite contribuer à sa manière, « pour éviter le chômage partiel, qui coute cher à la collectivité » et trouver des moyens pour financer les productions destinées aux structures hospitalières.
Exprezis, propose donc des masques faciaux réutilisables, imprimés en résine constitués de trois parties, dans lequel s’interpose un filtre de type HEPA (filtre à haute efficacité), interchangeable (voir vidéo). « Nous l’avons testé et plusieurs infirmiers et infirmières en sont équipés », souligne Edwin Roberston. Ce masque, quoique ingénieux n’est pas certifié par les autorités de santé. Selon les conseils d’un médecin, il suffit de le passer au micro-onde une demi-minute pour tueur les bactéries et autres virus. Une affirmation qui n’est pas validée par les scientifiques ( voir ICI), mais qui, à défaut de mieux, constitue une alternative efficace.
Bien sûr cette fabrication à un coût qui ne doit pas mettre en péril la petite entreprise. Les prix de vente proposés sont de 60 € HT pour les particuliers, 35 € HT pour les professionnels exposés et 15 € HT pour le secteur hospitalier. Mais l’entrepreneur qui fabrique aussi de visières de protection s’appuie sur la vente aux deux premiers pour rendre la fabrication hospitalière gratuite. « Nous ne réalisons pas de marges mais permettons de maintenir les emplois sans devoir recourir au chômage partiel », avoue l’entrepreneur.
Mais l’idée de l’entrepreneur et son réseau, qui travaille également sur un système de respirateur universel permettant de compléter ceux qui sont mis en place actuellement, ne s’arrête pas là. Très actif, il souhaite « mettre en mouvement les imprimantes 3D en sommeil, comme celles de la cité de l’objet connecté, sous-utilisées » et augmenter son réseau d’imprimeur, grâce aux particuliers équipés d’imprimantes 3D.
Bien sûr il aimerait que des partenaires et des bénévoles s’associent à cette chaine de solidarité, « afin de faire baisser les coûts », affirme-t-il, mais aussi « un laboratoire de test qui nous permettrait de valider scientifiquement les masques ». Enfin les aides d’un grand groupe industriel ou de mécènes, permettant de déployer son initiative à grande échelle, seraient les bienvenues. Une chose est certaine, cet entrepreneur ne veut pas rester inactif et s’engage désormais dans cette « guerre » contre le Covid-19. Gageons que son message sera entendu, notamment par les industriels et les politiques dont chacun et notamment ceux qui sont touchés ou, comme beaucoup de nos concitoyens tétanisés par la peur, attendent beaucoup.
Et comme une vidéo vaut parfois plus qu'un long discours, une courte vidéo de présentation réalisée par Edwin Roberston...
Son entreprise, spécialisée dans l’impression 3D de petites pièces, il l’a lancé il y a maintenant 5 ans avec l’objectif de travailler de façon humaine, avec des valeurs à partager, du plaisir et surtout du travail de qualité. « Le médiocre mais passable n’ont pas de place chez-moi », affirme haut et fort cet entrepreneur convaincu que l’on peut toujours faire mieux pour satisfaire le client.
Entreprise de l’écosystème innovant d’Angers, Exprezis propose des services et matériels de « fabrication additive », autrement appelés impression 3D, destinés à la fabrication de pièces complexes ou urgentes, en petites et moyennes séries pour les secteurs de l’industrie, le bâtiment et la santé. « Concrètement, nous pouvons modéliser ou scanner, grâce à notre bureau d’études, un objet et le fabriquer grâce à des imprimantes 3D », explique Edwin Roberston. « L'impression 3D peut aider dans beaucoup de cas, puisque nous avons également des clients dans d'autres domaines comme l’agriculture, par exemple ».
Fournisseur d’imprimantes pour des clients qui veulent fabriquer leurs propre pièces, l’entrepreneur angevin a mis en place en réseau de « Maker'Z» qui sont à la fois des clients et des fournisseurs. « Nous les avons équipés en machines et certifiés pour qu'ils puissent prendre en charge une partie des productions de séries que nous avons à réaliser ».
« Face au Coronavirus nous multiplions les initiatives »
« Nous avons démarré notre entreprise avec des moyens extrêmement limités, il a donc fallu être inventif », poursuit l’entrepreneur. « Aujourd’hui nous sommes cinq. Les perspectives étaient plutôt bonnes pour cette année, mais le Covid-19 a évidemment bousculé les choses ».
Conscient que, plutôt que fermer la boutique, il pouvait au contraire apporter sa pierre à l’édifice, l’entrepreneur qui fait preuve d'inventivité s’est lancé dans la fabrication de matériel de protection pour compléter la panoplie existante, laquelle fait souvent défaut à tous ceux qui sont grandement exposés.
« Le milieu médical est complètement sous-équipé et les autres personnes particulièrement exposées comme les caissières et caissiers, employés de pharmacie, forces de l’ordre, sont souvent protégées de façon dérisoire ou pas du tout » D’où l’idée de mobiliser son réseau pour agir, l’impression 3D permettant de pallier les difficultés « de façon agile, rapide et performante, le tout en circuit court, par itérations, en testant sur le terrain et en améliorant les prototypes au fil de l’eau ».
Constatant l’élan de solidarité que s'organise envers le personnel soignant, en première ligne, face à cette crise sanitaire, l'entrepreneur souhaite contribuer à sa manière, « pour éviter le chômage partiel, qui coute cher à la collectivité » et trouver des moyens pour financer les productions destinées aux structures hospitalières.
Exprezis, propose donc des masques faciaux réutilisables, imprimés en résine constitués de trois parties, dans lequel s’interpose un filtre de type HEPA (filtre à haute efficacité), interchangeable (voir vidéo). « Nous l’avons testé et plusieurs infirmiers et infirmières en sont équipés », souligne Edwin Roberston. Ce masque, quoique ingénieux n’est pas certifié par les autorités de santé. Selon les conseils d’un médecin, il suffit de le passer au micro-onde une demi-minute pour tueur les bactéries et autres virus. Une affirmation qui n’est pas validée par les scientifiques ( voir ICI), mais qui, à défaut de mieux, constitue une alternative efficace.
« A la recherche d’un laboratoire de test qui nous permettrait de valider scientifiquement les masques »
Bien sûr cette fabrication à un coût qui ne doit pas mettre en péril la petite entreprise. Les prix de vente proposés sont de 60 € HT pour les particuliers, 35 € HT pour les professionnels exposés et 15 € HT pour le secteur hospitalier. Mais l’entrepreneur qui fabrique aussi de visières de protection s’appuie sur la vente aux deux premiers pour rendre la fabrication hospitalière gratuite. « Nous ne réalisons pas de marges mais permettons de maintenir les emplois sans devoir recourir au chômage partiel », avoue l’entrepreneur.
Mais l’idée de l’entrepreneur et son réseau, qui travaille également sur un système de respirateur universel permettant de compléter ceux qui sont mis en place actuellement, ne s’arrête pas là. Très actif, il souhaite « mettre en mouvement les imprimantes 3D en sommeil, comme celles de la cité de l’objet connecté, sous-utilisées » et augmenter son réseau d’imprimeur, grâce aux particuliers équipés d’imprimantes 3D.
Bien sûr il aimerait que des partenaires et des bénévoles s’associent à cette chaine de solidarité, « afin de faire baisser les coûts », affirme-t-il, mais aussi « un laboratoire de test qui nous permettrait de valider scientifiquement les masques ». Enfin les aides d’un grand groupe industriel ou de mécènes, permettant de déployer son initiative à grande échelle, seraient les bienvenues. Une chose est certaine, cet entrepreneur ne veut pas rester inactif et s’engage désormais dans cette « guerre » contre le Covid-19. Gageons que son message sera entendu, notamment par les industriels et les politiques dont chacun et notamment ceux qui sont touchés ou, comme beaucoup de nos concitoyens tétanisés par la peur, attendent beaucoup.
Et comme une vidéo vaut parfois plus qu'un long discours, une courte vidéo de présentation réalisée par Edwin Roberston...