Pendant le confinement, les plateformes Civic Tech peuvent aisément prendre le relais des réunions citoyennes (Photo ID City)
Depuis une vingtaine d’années, de plus en plus de collectivités territoriales se lancent dans la démocratie participative. Cette pratique est même ancrée dans l’ADN de communes comme c’est le cas à Lanester dans le Morbihan. Les réunions publiques traditionnelles sont progressivement remplacées par des ateliers participatifs, conseils en tout genre et assemblées de citoyens pour permettre aux habitants de s’exprimer sur des sujets variés.
Le développement des outils de participation citoyenne par les collectivités territoriales s’appuie notamment sur le principe de la démocratie continue : la démocratie ne se limite pas aux échéances électorales et la participation des citoyens doit être sollicitée régulièrement. Cependant, la crise sanitaire et les restrictions d’accueil du public ont donné un coup de frein brutal à l’organisation de ces espaces participatifs.
En matière de concertation, de plus en plus de collectivités recourent aux outils de la civic tech (technologies civiques) pour compléter leurs dispositifs dits “physiques” – c’est-à-dire leurs démarches de démocratie participative qui ont lieu sur le terrain. Budgets participatifs, concertations thématiques ou urbaines ont désormais leur déclinaison numérique. Ce qui permet à davantage de citoyens de s’exprimer sur les enjeux locaux.
Les collectivités les plus pro-actives – celles qui ont déjà recours à une plateforme de concertation numérique – ont des démarches participatives plus résilientes face à la crise sanitaire. L’arrêt forcé des dispositifs physiques (réunions publiques, assemblées citoyennes, etc.) contraint les collectivités à décliner les concertations sur le seul outil numérique. Par exemple, dans le cadre de leurs budgets participatifs, des collectivités annulent leurs actions de mobilisation des citoyens sur les marchés et les événements locaux.
Pensée à l’origine comme un outil complémentaire aux dispositifs physiques, la concertation numérique est devenue de facto le seul moyen permettant de recueillir les projets et les votes des habitants, dans un contexte où le pays se reconfine, sans réelle visibilité sur un retour à une vie normale.
Le développement des outils de participation citoyenne par les collectivités territoriales s’appuie notamment sur le principe de la démocratie continue : la démocratie ne se limite pas aux échéances électorales et la participation des citoyens doit être sollicitée régulièrement. Cependant, la crise sanitaire et les restrictions d’accueil du public ont donné un coup de frein brutal à l’organisation de ces espaces participatifs.
En matière de concertation, de plus en plus de collectivités recourent aux outils de la civic tech (technologies civiques) pour compléter leurs dispositifs dits “physiques” – c’est-à-dire leurs démarches de démocratie participative qui ont lieu sur le terrain. Budgets participatifs, concertations thématiques ou urbaines ont désormais leur déclinaison numérique. Ce qui permet à davantage de citoyens de s’exprimer sur les enjeux locaux.
Les collectivités les plus pro-actives – celles qui ont déjà recours à une plateforme de concertation numérique – ont des démarches participatives plus résilientes face à la crise sanitaire. L’arrêt forcé des dispositifs physiques (réunions publiques, assemblées citoyennes, etc.) contraint les collectivités à décliner les concertations sur le seul outil numérique. Par exemple, dans le cadre de leurs budgets participatifs, des collectivités annulent leurs actions de mobilisation des citoyens sur les marchés et les événements locaux.
Pensée à l’origine comme un outil complémentaire aux dispositifs physiques, la concertation numérique est devenue de facto le seul moyen permettant de recueillir les projets et les votes des habitants, dans un contexte où le pays se reconfine, sans réelle visibilité sur un retour à une vie normale.
Un Guide pratique du budget participatif pour aider les collectivités
S’ajoute à cela le fait que les budgets participatifs en ligne parviennent à mobiliser de plus en plus largement les citoyens. Par exemple avec plus de 11 000 votants, le budget participatif du Département de l’Aude va contribuer à la réalisation de 31 projets sur l’ensemble du territoire du département. Dans l’Hérault, ce sont plus de 100 projets qui ont été soumis au vote jusqu’au 31 octobre 2020. Après un report de sa phase de vote, le Département de l’Hérault a finalement décidé de poursuivre son budget participatif exclusivement sur sa plateforme numérique.
Acteur de la civic tech, iD City a, en parallèle, co-construit un Guide pratique du budget participatif avec un panel de collectivités. Ce guide a pour but d’aider les collectivités à créer ou perfectionner leur budget participatif. Il est constitué d’une compilation de conseils méthodologiques et de retours d’expériences pour connaître étape par étape les outils à mobiliser. Ce guide pratique du budget participatif est disponible, sous licence « Creative commons », au téléchargement sur le site d’iD City.
Acteur de la civic tech, iD City a, en parallèle, co-construit un Guide pratique du budget participatif avec un panel de collectivités. Ce guide a pour but d’aider les collectivités à créer ou perfectionner leur budget participatif. Il est constitué d’une compilation de conseils méthodologiques et de retours d’expériences pour connaître étape par étape les outils à mobiliser. Ce guide pratique du budget participatif est disponible, sous licence « Creative commons », au téléchargement sur le site d’iD City.