Rodolphe Barrère, CEO de Potloc (Photo La Presse CA)
Marre de voir des assureurs, des opticiens, ou des agences immobilières s’installer en centre-ville, la startup POTLOC à la solution : vous aider à créer un quartier à votre image en choisissant vous-même les commerces de proximité que vous souhaitez voir s’installer.
Classée parmi les « 100 startups où investir par le magazine Challenges » et parmi les 18 petites françaises qui se distingue à l’international, Potloc est une jeune pousse créée en 2014 à Montréal par deux français, Rodolphe Barrère et Louis Delaoustre.
Si le concept est encore peu répandu en France, - une agence a ouvert à Lille le mois dernier – il est très répandu en Amérique du Nord, sous le nom de « Démocratie commerciale ». En votant sur potloc.com, le site de l’entreprise, « les habitants contribuent à l’intelligence de leur quartier », expliquent les créateurs de l’entreprise.
Par l’intermédiaire de sa plateforme, POTLOC récolte des données concernant les habitudes de consommation, les besoins et les profils sociodémographique des habitants d’un quartier. Elle commercialise ensuite ces informations auprès de plusieurs acteurs : les mairies, les centres commerciaux, les promoteurs immobiliers et les enseignes. Pour cela l’entreprise introduit dans ses études de marché un tout nouveau jeu de données : les « customer intents », c'est-à-dire les intentions d’achat des habitants et consommateurs de la zone.
Il s’agit d’une approche singulière de « crowdsourcing » dont l’objectif est de bousculer les codes des études de faisabilité dans le monde de la distribution. « Les décisions d’ouverture de commerces reposent sur des données théoriques, comme le pouvoir moyen d’un quartier », explique Louis Delaoustre, CFO de POTLOC. « On ne se contente plus de ces informations génériques, on cherche à comprendre les spécificités et les opportunités de chaque zone de chalandise en remettant le consommateur au cœur du processus ».
Avec ces données, plus précises, l’entreprise peut proposer d’implanter le bon commerce au bon endroit. Une petite révolution pour les centres villes dont les commerces traditionnels ont disparu au profit de grandes surfaces situées en périphérie, entrainant une forme de désertification.
L’entreprise franco-canadienne qui revendique plus de 100 000 utilisateurs, compte parmi ses clients, la ville de Montréal, mais aussi des enseignes comme Okaïdi (vêtements enfants), Keep Cool (Salle de sport) et Le Lézard créatif, pour ne compter que les marques françaises.
En France, POTLOC vient de terminer un grand projet pour la zone commerciale et de loisirs de Lomme dans la banlieue de Lille, autour du multiplexe Kinépolis (23 salles et 7286 fauteuils) et l’enseigne Ikéa. La campagne en ligne a permis de rassembler plus de 6000 avis pour l’amélioration de l’offre commerciale de cette zone qui attire plusieurs centaines de milliers de personnes chaque année.
POTLOC mise sur le réseau social Facebook pour faire de l'acquisition et recueillir suffisamment de données pour les projets de faisabilité de ses clients. « Le taux d'adhésion est énorme. Les gens ont envie de s'impliquer dans la vie de leur quartier », assure Rodolphe Barrère, CEO de POTLOC.
Après trois années d'autofinancement, la jeune entreprise s'apprête à officialiser une première levée de fonds pour s'attaquer au marché français. POTLOC, qui compte aujourd'hui 15 collaborateurs, prévoit de boucler une seconde levée de fonds d'ici l'année prochaine pour s'attaquer au marché américain.
Pour en savoir plus : https://potloc.com/fr
Classée parmi les « 100 startups où investir par le magazine Challenges » et parmi les 18 petites françaises qui se distingue à l’international, Potloc est une jeune pousse créée en 2014 à Montréal par deux français, Rodolphe Barrère et Louis Delaoustre.
Si le concept est encore peu répandu en France, - une agence a ouvert à Lille le mois dernier – il est très répandu en Amérique du Nord, sous le nom de « Démocratie commerciale ». En votant sur potloc.com, le site de l’entreprise, « les habitants contribuent à l’intelligence de leur quartier », expliquent les créateurs de l’entreprise.
Par l’intermédiaire de sa plateforme, POTLOC récolte des données concernant les habitudes de consommation, les besoins et les profils sociodémographique des habitants d’un quartier. Elle commercialise ensuite ces informations auprès de plusieurs acteurs : les mairies, les centres commerciaux, les promoteurs immobiliers et les enseignes. Pour cela l’entreprise introduit dans ses études de marché un tout nouveau jeu de données : les « customer intents », c'est-à-dire les intentions d’achat des habitants et consommateurs de la zone.
Il s’agit d’une approche singulière de « crowdsourcing » dont l’objectif est de bousculer les codes des études de faisabilité dans le monde de la distribution. « Les décisions d’ouverture de commerces reposent sur des données théoriques, comme le pouvoir moyen d’un quartier », explique Louis Delaoustre, CFO de POTLOC. « On ne se contente plus de ces informations génériques, on cherche à comprendre les spécificités et les opportunités de chaque zone de chalandise en remettant le consommateur au cœur du processus ».
Avec ces données, plus précises, l’entreprise peut proposer d’implanter le bon commerce au bon endroit. Une petite révolution pour les centres villes dont les commerces traditionnels ont disparu au profit de grandes surfaces situées en périphérie, entrainant une forme de désertification.
« Les gens ont envie de s'impliquer dans la vie de leur quartier »
L’entreprise franco-canadienne qui revendique plus de 100 000 utilisateurs, compte parmi ses clients, la ville de Montréal, mais aussi des enseignes comme Okaïdi (vêtements enfants), Keep Cool (Salle de sport) et Le Lézard créatif, pour ne compter que les marques françaises.
En France, POTLOC vient de terminer un grand projet pour la zone commerciale et de loisirs de Lomme dans la banlieue de Lille, autour du multiplexe Kinépolis (23 salles et 7286 fauteuils) et l’enseigne Ikéa. La campagne en ligne a permis de rassembler plus de 6000 avis pour l’amélioration de l’offre commerciale de cette zone qui attire plusieurs centaines de milliers de personnes chaque année.
POTLOC mise sur le réseau social Facebook pour faire de l'acquisition et recueillir suffisamment de données pour les projets de faisabilité de ses clients. « Le taux d'adhésion est énorme. Les gens ont envie de s'impliquer dans la vie de leur quartier », assure Rodolphe Barrère, CEO de POTLOC.
Après trois années d'autofinancement, la jeune entreprise s'apprête à officialiser une première levée de fonds pour s'attaquer au marché français. POTLOC, qui compte aujourd'hui 15 collaborateurs, prévoit de boucler une seconde levée de fonds d'ici l'année prochaine pour s'attaquer au marché américain.
Pour en savoir plus : https://potloc.com/fr