Je ne veux pas agir en moralisateur, mais à l’heure où l’économie, le climat, l’humanité et le social vont mal, je dis stop. On ne peut pas rester spectateurs de magasins allumés alors qu’ils sont fermés au public », s’est ému un habitant de Palaiseau sur les réseaux sociaux au sujet de la galerie marchande Auchan de Villebon sur Yvette, photos à l’appui. « Certes la situation de ces commerces est bien triste, je le concède et je soutiens même leur réouverture dans les meilleurs délais. Mais j’en appelle au bon sens de chacun ».
« A compter de ce dimanche (31 janvier 2021 – NDLR), les centres commerciaux non-alimentaires d’une surface supérieure à 20.000 mètres carrés, c’est-à-dire ceux qui favorisent le plus le brassage des populations, seront fermés », a déclaré Jean Castex, lors de sa conférence de presse exceptionnelle du vendredi 29 janvier dernier. Selon Bercy, 396 centres commerciaux seraient concernés par cette mesure en France.
En pleine période de soldes d’hiver, l’annonce du Premier ministre a fait, une fois de plus, l’effet d’une bombe. Mais les centres commerciaux concernés, le plus souvent des magasins de textile ou d’aménagement de la maison, adossés à des enseignes alimentaires ont été contraints de baisser le rideau dès dimanche soir. Seule la partie alimentaire est restée ouverte.
« Dès lors que ces magasins sont inoccupés, à quoi bon les laisser éclairés » poursuit le citoyen palaisien que nous avons eu au téléphone. « Ce sont souvent des éclairages très puissants qui doivent consommer beaucoup d’électricité. A l’heure où chacun se plaint d’une baisse importante de recettes, il serait bien de ne pas augmenter la perte avec ces éclairages inutiles »
Et de poursuivre : « nous devons tous travailler sur des éco-gestes, facilement applicables, afin de réaliser des économies d’énergie, encore plus en ces périodes de crise économique. Il est important de dépasser cette prise de conscience », a ajouté l’intervenant qui s’en est pris vertement à la direction des lieux pour lui rappeler cette notion de bon sens qui profitera à tous.
« A compter de ce dimanche (31 janvier 2021 – NDLR), les centres commerciaux non-alimentaires d’une surface supérieure à 20.000 mètres carrés, c’est-à-dire ceux qui favorisent le plus le brassage des populations, seront fermés », a déclaré Jean Castex, lors de sa conférence de presse exceptionnelle du vendredi 29 janvier dernier. Selon Bercy, 396 centres commerciaux seraient concernés par cette mesure en France.
En pleine période de soldes d’hiver, l’annonce du Premier ministre a fait, une fois de plus, l’effet d’une bombe. Mais les centres commerciaux concernés, le plus souvent des magasins de textile ou d’aménagement de la maison, adossés à des enseignes alimentaires ont été contraints de baisser le rideau dès dimanche soir. Seule la partie alimentaire est restée ouverte.
« Dès lors que ces magasins sont inoccupés, à quoi bon les laisser éclairés » poursuit le citoyen palaisien que nous avons eu au téléphone. « Ce sont souvent des éclairages très puissants qui doivent consommer beaucoup d’électricité. A l’heure où chacun se plaint d’une baisse importante de recettes, il serait bien de ne pas augmenter la perte avec ces éclairages inutiles »
Et de poursuivre : « nous devons tous travailler sur des éco-gestes, facilement applicables, afin de réaliser des économies d’énergie, encore plus en ces périodes de crise économique. Il est important de dépasser cette prise de conscience », a ajouté l’intervenant qui s’en est pris vertement à la direction des lieux pour lui rappeler cette notion de bon sens qui profitera à tous.
Un arrêté ministériel pour réduire la pollution lumineuse et la consommation d’énergie
Pourtant un arrêté du 25 janvier 2013 relatif à l'éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels afin de limiter les nuisances lumineuses et les consommations d'énergie, abrogé mais repris et complété par celui du 27 décembre 2018, précise que l’éclairage des bureaux et commerces devra être restreint. Ces dispositions concernent les enseignes, les panneaux lumineux et éclairages intérieurs des locaux à usage professionnel ayant pignon sur rue, lesquels devront être éteints une heure après leur fin d'occupation. Le texte indique que les illuminations des façades des bâtiments devront attendre le coucher du soleil et s'arrêter au plus tard à 1 heure du matin. Les éclairages des vitrines devront être suspendus entre 1h et 7h du matin. Mais ces textes ne prennent pas en compte l’éclairage intérieur des galeries marchandes, puisqu’ils ne concernent que les vitrines ayant pignon sur rue.
Si l’extinction des vitrines extérieures et enseigne et une « mesure simple permettant d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750.000 ménages, d'éviter l'émission de 250.000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d'euros, mais aussi contribuer aussi à la préservation de la biodiversité en évitant des pollutions lumineuses inutiles », rappelait en 2013, la circulaire d’application éditée par le ministère de l'Écologie, l’extinction des échoppes des galeries marchandes, permettrait aussi de réaliser des économies substantielles qui vont dans le sens d’un abaissement de la consommation de nos ressources. Même si cela n’est pas imposé par les textes.
Alors, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Pourquoi ne pas se saisir de l’occasion pour modifier les textes afin de réduire l’impact sur le climat de ces imposants centres commerciaux. Une occasion unique qui peut permettre de rebondir sur cette crise qui va couter fort cher et prendre enfin de bonnes résolutions pour notre planète.
Si l’extinction des vitrines extérieures et enseigne et une « mesure simple permettant d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750.000 ménages, d'éviter l'émission de 250.000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d'euros, mais aussi contribuer aussi à la préservation de la biodiversité en évitant des pollutions lumineuses inutiles », rappelait en 2013, la circulaire d’application éditée par le ministère de l'Écologie, l’extinction des échoppes des galeries marchandes, permettrait aussi de réaliser des économies substantielles qui vont dans le sens d’un abaissement de la consommation de nos ressources. Même si cela n’est pas imposé par les textes.
Alors, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Pourquoi ne pas se saisir de l’occasion pour modifier les textes afin de réduire l’impact sur le climat de ces imposants centres commerciaux. Une occasion unique qui peut permettre de rebondir sur cette crise qui va couter fort cher et prendre enfin de bonnes résolutions pour notre planète.