Bruno, un vrai service bancaire adapté aux besoins des plus jeunes (photo Adobe stock)
Selon l’Observatoire de l’épargne réglementée, le nombre de livrets d’épargne populaire, le fameux livret A, s’est réduit de 15.2% en 4 ans. La monopolisation de la Poste et des Caisses d’épargne depuis le 1er janvier 2009 en est la conséquence ainsi que la mise en application de la loi Eckert, promulguée en juin 2014. Cette dernière a entrainé la clôture de plus de 5 millions de comptes inactifs. Au courts de l’année 2017, le taux de détention moyen a régressé de 91,7% à 83,4%. Ce qui explique que la part de marché des autres banques présente plus d’avantages au niveau des encours par rapport à la Poste et les Caisses d’épargne. Actuellement, les livrets A ne représentent que 5.2% des comptes financiers des citoyens français.
A cela s’ajoute le fait que les ménages ont de plus en plus de difficulté à boucler les fins de mois. Si pour certains se sont les sirènes de la consommation qui les entrainent des dépenses excessives et difficiles à gérer, pour d’autres, de plus en plus nombreux, se sont les faibles rémunérations dues à une précarisation du travail qui leur occasionne des difficultés financières.
Et que dire des plus jeunes, ceux qui entrent tout juste sur le marché du travail ? Malgré leur difficultés, ils réussissent à épargner, en s’affranchissant des banques, trop contraignantes et en passant par des services de micro-épargne en ligne, plus adaptés à leurs besoins.
C’est ce qu’ont compris les fondateurs de « Hi Bruno », une « fintech » française lancée l’an dernier à Marseille et incubée à Station F à Paris, par Florent Robert, un ancien de la Deutsche Bank, en poste à Hong Kong et Louis Chavane, président de « Le Wagon », une école de formation technologique. Ensemble ils ont développé Bruno, un chatbot intégré à Facebook Messenger pour aider les internautes à épargner, de manière indolore.
« On vise les 18-25 ans. Peu de banques s'adressent à eux, or ce sont eux qui seront prescripteurs des usages de demain », commente Florent Robert. Et ça marche plutôt bien puisqu’un an après son lancement officiel, Bruno a déjà séduit 60 000 clients âgés de 18 à 40 ans.
Bruno est un compte gratuit qui économise à la place des internautes et qui, petit à petit, permet à chacun de se constituer une micro-épargne pour financer des projets, en quelques mois et sans vraiment se serrer la ceinture. Ce compte, sans risque et flexible, est même rémunéré, à hauteur de 1 %, mieux que le Livret A (0,75%). Les souscripteurs peuvent enfin faire des économies et les utiliser quand bon leur semble, pour acheter un produit de consommation ou partir en vacances.
Pour cela il suffit de créer un profil, le connecter à son compte bancaire courant et c’est parti pour de substantielles économie. Grace à un algorithme maison, l’intelligence artificielle de Bruno prédit l’évolution de celui-ci et détecte le montant un optimal à mettre de coté. En moyenne l’application réussit à mettre 120 € de coté par mois, par petits placement successifs, de 10 à 80 € par semaine.
Les concepteurs en tirent même de conclusions sur les modes de fonctionnement des jeunes et notamment leur rapport à l’argent. « Les jeunes sont loin de dépenser sans compter et sans penser à leur avenir », rapportent les concepteurs de ce système de micro-épargne nouvelle génération. « Au contraire ils savent économiser pour mener à bien leurs projets, en plébiscitant les services adaptés à leurs besoins. Bruno s’adapte à leurs besoins ».
Ce compte permet aussi d’absorber les pics de dépense, l’épargne s’adaptant aux variations des entrées et sorties financières. « L’épargne sera musclée pendant les mois où l’on dépense peu et plus douce quand les finances sont au plus bas », confirment les concepteurs
Si ce véritable service bancaire est totalement gratuit, les utilisateurs se rémunérant sur les intérêts de l’argent placé auprès de Carrefour Banque. Sur le plan de la sécurité, la startup affirme que les données des utilisateurs sont chiffrées et ne sont ni revendues ni partagées avec Facebook.
Pour en savoir plus : www.hibruno.com
A cela s’ajoute le fait que les ménages ont de plus en plus de difficulté à boucler les fins de mois. Si pour certains se sont les sirènes de la consommation qui les entrainent des dépenses excessives et difficiles à gérer, pour d’autres, de plus en plus nombreux, se sont les faibles rémunérations dues à une précarisation du travail qui leur occasionne des difficultés financières.
Et que dire des plus jeunes, ceux qui entrent tout juste sur le marché du travail ? Malgré leur difficultés, ils réussissent à épargner, en s’affranchissant des banques, trop contraignantes et en passant par des services de micro-épargne en ligne, plus adaptés à leurs besoins.
C’est ce qu’ont compris les fondateurs de « Hi Bruno », une « fintech » française lancée l’an dernier à Marseille et incubée à Station F à Paris, par Florent Robert, un ancien de la Deutsche Bank, en poste à Hong Kong et Louis Chavane, président de « Le Wagon », une école de formation technologique. Ensemble ils ont développé Bruno, un chatbot intégré à Facebook Messenger pour aider les internautes à épargner, de manière indolore.
« On vise les 18-25 ans. Peu de banques s'adressent à eux, or ce sont eux qui seront prescripteurs des usages de demain », commente Florent Robert. Et ça marche plutôt bien puisqu’un an après son lancement officiel, Bruno a déjà séduit 60 000 clients âgés de 18 à 40 ans.
Bruno est un compte gratuit qui économise à la place des internautes et qui, petit à petit, permet à chacun de se constituer une micro-épargne pour financer des projets, en quelques mois et sans vraiment se serrer la ceinture. Ce compte, sans risque et flexible, est même rémunéré, à hauteur de 1 %, mieux que le Livret A (0,75%). Les souscripteurs peuvent enfin faire des économies et les utiliser quand bon leur semble, pour acheter un produit de consommation ou partir en vacances.
« Les jeunes sont loin de dépenser sans compter et sans penser à leur avenir »
Pour cela il suffit de créer un profil, le connecter à son compte bancaire courant et c’est parti pour de substantielles économie. Grace à un algorithme maison, l’intelligence artificielle de Bruno prédit l’évolution de celui-ci et détecte le montant un optimal à mettre de coté. En moyenne l’application réussit à mettre 120 € de coté par mois, par petits placement successifs, de 10 à 80 € par semaine.
Les concepteurs en tirent même de conclusions sur les modes de fonctionnement des jeunes et notamment leur rapport à l’argent. « Les jeunes sont loin de dépenser sans compter et sans penser à leur avenir », rapportent les concepteurs de ce système de micro-épargne nouvelle génération. « Au contraire ils savent économiser pour mener à bien leurs projets, en plébiscitant les services adaptés à leurs besoins. Bruno s’adapte à leurs besoins ».
Ce compte permet aussi d’absorber les pics de dépense, l’épargne s’adaptant aux variations des entrées et sorties financières. « L’épargne sera musclée pendant les mois où l’on dépense peu et plus douce quand les finances sont au plus bas », confirment les concepteurs
Si ce véritable service bancaire est totalement gratuit, les utilisateurs se rémunérant sur les intérêts de l’argent placé auprès de Carrefour Banque. Sur le plan de la sécurité, la startup affirme que les données des utilisateurs sont chiffrées et ne sont ni revendues ni partagées avec Facebook.
Pour en savoir plus : www.hibruno.com