les pieds d'arbre peuvent constituer des lieux privilégiés pour les plantations urbaines (photo Ville de Cusset)
Permettre aux habitants de Cusset d’avoir un autre regard sur leur ville et de participer collectivement à son embellissement, la municipalité de Cusset, une ville de 12000 habitants de la métropole de Vichy dans l’Allier s’apprête à lancer son « permis de végétaliser ». L’objectif étant d’éviter le fleurissement sauvage et incohérent avec l’utilisation de l’espace public.
Le principe du permis de végétaliser n’est pas récent. Les premières tentatives ont été lancées dans les années 70, outre-Atlantique, à New-York. L’idée initiale était de permettre aux habitants volontaires de se réapproprier la ville en végétalisant les espaces abandonnées. Le concept a traversé l’Atlantique et cinquante ans après de nombreuses villes françaises encouragent la végétalisation de l’espace public, partout où cela est possible, le plus souvent dans un souci lié au cadre de vie, à l’équilibre de la biodiversité et à l’embellissement des rues. Les techniciens des espaces verts des villes ne sont donc plus les seuls. S’ils ont la charge d’entretenir les parcs et jardins de leur ville, rien n’empêche les habitants de participer, au droit de leur propriété, au pied de leur immeuble de résidence, pour peu qu’ils en fassent la demande.
Des 2015 des grandes villes telles que Paris, Strasbourg ou Chambéry ont institué le permis de végétaliser. Aujourd’hui le phénomène s’étend aux villes moyennes et petites, voire aux villages ruraux.
A Cusset le projet de permis de végétaliser a été mis en place par la municipalité, en étroite collaboration avec le Conseil Communal des Jeunes et les comités de quartier. Ensemble ils s’apprêtent à lancer ce projet dans trois rues témoin, avant de l’étendre au reste de la ville. C’est le Maire, Jean-Sébastien Laloy qui a souhaité intégrer la vision des plus jeunes dans ce projet. Pour ce projet ils ont même reçu un prix de 500 € lors du concours « Territoire à énergie positive (TEPOS) » de la part de Vichy Communauté, l’EPCI qui regroupe la ville connue pour ses sources thermales et ses 38 communes périphériques.
Pour les élus locaux, il s’agit d’une véritable opération de participation citoyenne. Deux élus, Benjamin Bafoil, adjoint délégué à la participation citoyenne et Annie Dauphin, adjointe déléguée aux travaux et à la propreté de la ville, ont travaillé directement avec les comités de quartiers et le Conseil Communal des Jeunes (CCI), pour élaborer une véritable stratégie de déploiement du permis de végétaliser. « L’idée est de permettre aux Cussétois d’embellir leur devant de maison, sur l’espace public, au pied d’un arbre, ou tout autre espace, type un bac à fleurs sur un lieu dédié », expliquent les élus locaux. Regroupés en comité « nature en ville », élus, conseil des jeunes et comité de quartier ont retenu, courant janvier dernier, trois rues, lesquelles seront des rues témoins pour le permis de végétaliser : la rue des Bons enfants, la rue de Venise et une partie de l’avenue du Général Leclerc.
Le principe du permis de végétaliser n’est pas récent. Les premières tentatives ont été lancées dans les années 70, outre-Atlantique, à New-York. L’idée initiale était de permettre aux habitants volontaires de se réapproprier la ville en végétalisant les espaces abandonnées. Le concept a traversé l’Atlantique et cinquante ans après de nombreuses villes françaises encouragent la végétalisation de l’espace public, partout où cela est possible, le plus souvent dans un souci lié au cadre de vie, à l’équilibre de la biodiversité et à l’embellissement des rues. Les techniciens des espaces verts des villes ne sont donc plus les seuls. S’ils ont la charge d’entretenir les parcs et jardins de leur ville, rien n’empêche les habitants de participer, au droit de leur propriété, au pied de leur immeuble de résidence, pour peu qu’ils en fassent la demande.
Des 2015 des grandes villes telles que Paris, Strasbourg ou Chambéry ont institué le permis de végétaliser. Aujourd’hui le phénomène s’étend aux villes moyennes et petites, voire aux villages ruraux.
« L’idée est de permettre aux Cussétois d’embellir leur devant de maison »
A Cusset le projet de permis de végétaliser a été mis en place par la municipalité, en étroite collaboration avec le Conseil Communal des Jeunes et les comités de quartier. Ensemble ils s’apprêtent à lancer ce projet dans trois rues témoin, avant de l’étendre au reste de la ville. C’est le Maire, Jean-Sébastien Laloy qui a souhaité intégrer la vision des plus jeunes dans ce projet. Pour ce projet ils ont même reçu un prix de 500 € lors du concours « Territoire à énergie positive (TEPOS) » de la part de Vichy Communauté, l’EPCI qui regroupe la ville connue pour ses sources thermales et ses 38 communes périphériques.
Pour les élus locaux, il s’agit d’une véritable opération de participation citoyenne. Deux élus, Benjamin Bafoil, adjoint délégué à la participation citoyenne et Annie Dauphin, adjointe déléguée aux travaux et à la propreté de la ville, ont travaillé directement avec les comités de quartiers et le Conseil Communal des Jeunes (CCI), pour élaborer une véritable stratégie de déploiement du permis de végétaliser. « L’idée est de permettre aux Cussétois d’embellir leur devant de maison, sur l’espace public, au pied d’un arbre, ou tout autre espace, type un bac à fleurs sur un lieu dédié », expliquent les élus locaux. Regroupés en comité « nature en ville », élus, conseil des jeunes et comité de quartier ont retenu, courant janvier dernier, trois rues, lesquelles seront des rues témoins pour le permis de végétaliser : la rue des Bons enfants, la rue de Venise et une partie de l’avenue du Général Leclerc.
Pour cette phase d’expérimentation, c’est le comité « nature en ville » qui va gérer les plantations et les installations, avec une sensibilisation du voisinage concerné à la démarche.
« Une fois les rues témoins fleuries, le dispositif sera étendu et accessible à tous les Cussétois, pour une plantation à l’automne », poursuivent les représentant du comité « nature en ville ».
Côté pratique tous les citoyens peuvent obtenir un permis de végétaliser, qu’ils soient locataires, avec l’accord du propriétaire, propriétaire occupant, copropriétaires, associations ou groupes d’usagers, entreprises et commerces. Les demandes peuvent être déposées toutes l’année, mais elles sont traitées en fonction de la saisonnalité. Différentes espaces peuvent être végétalisés, toutefois les demandeurs devront respecter les règles en vigueur sur l’espace public, tant en matière de circulation, d’accessibilité et de protection des réseaux enterrés. Les personnes intéressées peuvent végétaliser et entretenir un pied de mur par découpage du trottoir ou pose d’un bac, un pied d’arbre ou un bac déposé
Les demandes seront formulées sur le site internet de la ville : www.ville-cusset.com ou sur sa plateforme de participation citoyenne (www.jeparticipe-cusset.com) ou encore en retirant un dossier à la mairie et en le retournant dûment rempli, chaque dossier étant examiné par le comité « nature en ville » pour approbation ou non en fonction des critères à respecter. Une idée intéressante qui devrait donner des idées à d’autre ville et qui permet de rendre les citoyens acteurs de la végétalisation de leur cité.
« Une fois les rues témoins fleuries, le dispositif sera étendu et accessible à tous les Cussétois, pour une plantation à l’automne », poursuivent les représentant du comité « nature en ville ».
Côté pratique tous les citoyens peuvent obtenir un permis de végétaliser, qu’ils soient locataires, avec l’accord du propriétaire, propriétaire occupant, copropriétaires, associations ou groupes d’usagers, entreprises et commerces. Les demandes peuvent être déposées toutes l’année, mais elles sont traitées en fonction de la saisonnalité. Différentes espaces peuvent être végétalisés, toutefois les demandeurs devront respecter les règles en vigueur sur l’espace public, tant en matière de circulation, d’accessibilité et de protection des réseaux enterrés. Les personnes intéressées peuvent végétaliser et entretenir un pied de mur par découpage du trottoir ou pose d’un bac, un pied d’arbre ou un bac déposé
Les demandes seront formulées sur le site internet de la ville : www.ville-cusset.com ou sur sa plateforme de participation citoyenne (www.jeparticipe-cusset.com) ou encore en retirant un dossier à la mairie et en le retournant dûment rempli, chaque dossier étant examiné par le comité « nature en ville » pour approbation ou non en fonction des critères à respecter. Une idée intéressante qui devrait donner des idées à d’autre ville et qui permet de rendre les citoyens acteurs de la végétalisation de leur cité.