Axelle Lemaire, lors de l'inauguration de la Cité de l'Objet Connecté à Angers le 12 juin 2015
On lui doit le plan France très haut débit, la Grande Ecole du Numérique, la stratégie France intelligence artificielle, l'assise du label French Tech, engagé par Fleur Pellerin, et surtout la loi pour une République numérique promulguée en octobre 2016. Axelle Lemaire, la secrétaire d’Etat chargée du numérique et de l’innovation, a quitté le gouvernement Cazeneuve, pour rejoindre le candidat à la présidentielle Benoît Hamon, lequel l’a d’ailleurs nommée Responsable Innovation 2025. Elle a également les législatives en ligne de mire, pour lesquelles elle pourrait être candidate.
« Je suis très fière de la loi pour une République numérique. D’autant qu’elle a été adoptée à l’unanimité. C’est la preuve que la recherche du rassemblement et du compromis politique ne se fait pas forcément au détriment du fond, des convictions et de la qualité » a déclaré l’ex-secrétaire d’Etat dans une interview accordée au journal Libération le lundi 27 février.
De son passage au ministère de l’Economie et des Finances dont dépendait son secrétariat d’Etat, Axelle Lemaire garde plutôt un bon souvenir. « A chaque fois, j’ai essayé de m’appuyer sur ceux qui font, selon un schéma horizontal et collaboratif, pour définir les politiques publiques ». Mais aussi quelques déceptions. « Les marges de manœuvre qui m’ont été confiées ne permettaient pas de proposer des projets qui entraient dans les cases pour une question de priorités budgétaires ». Et d’appuyer : « on parle d’innovation mais se donne-t-on vraiment les moyens de nos ambitions ? Nous consacrons 2,2% de notre budget national à la recherche et développement. On est loin des pays les plus innovants du monde ».
Axelle Lemaire n’aura pas eu le temps de lancer officiellement le programme French Tech Diversité dont elle avait prévu le lancement le 2 mars 2017, ni de prendre en charge la transformation numérique des PME.
Si son bilan apparait comme mitigé pour certains, ceux qui ont eu l’occasion de croiser ou d’embarquer avec elle pour le CES de Las Vegas sous la bannière French Tech, n’ont pas manqué de la remercier
« Je suis très fière de la loi pour une République numérique. D’autant qu’elle a été adoptée à l’unanimité. C’est la preuve que la recherche du rassemblement et du compromis politique ne se fait pas forcément au détriment du fond, des convictions et de la qualité » a déclaré l’ex-secrétaire d’Etat dans une interview accordée au journal Libération le lundi 27 février.
De son passage au ministère de l’Economie et des Finances dont dépendait son secrétariat d’Etat, Axelle Lemaire garde plutôt un bon souvenir. « A chaque fois, j’ai essayé de m’appuyer sur ceux qui font, selon un schéma horizontal et collaboratif, pour définir les politiques publiques ». Mais aussi quelques déceptions. « Les marges de manœuvre qui m’ont été confiées ne permettaient pas de proposer des projets qui entraient dans les cases pour une question de priorités budgétaires ». Et d’appuyer : « on parle d’innovation mais se donne-t-on vraiment les moyens de nos ambitions ? Nous consacrons 2,2% de notre budget national à la recherche et développement. On est loin des pays les plus innovants du monde ».
Axelle Lemaire n’aura pas eu le temps de lancer officiellement le programme French Tech Diversité dont elle avait prévu le lancement le 2 mars 2017, ni de prendre en charge la transformation numérique des PME.
Si son bilan apparait comme mitigé pour certains, ceux qui ont eu l’occasion de croiser ou d’embarquer avec elle pour le CES de Las Vegas sous la bannière French Tech, n’ont pas manqué de la remercier
Je tenais à remercier @axellelemaire d'avoir pris la peine d'écouter la communauté Esport et d'avoir pris en considération cette discipline!
— Kayane (@Kayane) 27 février 2017
Merci @axellelemaire d'avoir montré qu'on pouvait faire de la politique par des actes et non des postures. A très vite !#axellelemaire
— Manu (@manu_idf) 27 février 2017
D’origine canadienne, dont elle possède toujours la nationalité, Axelle Lemaire dont les parents étaient très ancrés à Gauche, est née à Ottawa. Elle a fait des études de lettre moderne avant d’intégrer Sciences Po. Titulaire d’une maitrise et d’un DEA de Droit international, elle enseigne le droit avant d’intégrer une société d’Avocats Londonienne. Membre du Parti Socialiste, elle-même secrétaire de la section PS de 2008 à 2012. Elle est élue députée de la 3e circonscription des Français établis hors de France en 2012.
Le 9 avril 2014, elle est nommée secrétaire d’État chargée du numérique, sous l'autorité du ministre de l’Économie et du redressement productif, dans le gouvernement Valls I. Elle est confirmée dans ses fonctions dans le gouvernement Valls II en août, sous la tutelle d'Emmanuel Macron.
Axelle Lemaire est remplacée par Christophe Sirugue, le secrétaire d’Etat en charge de l’Industrie
Le 9 avril 2014, elle est nommée secrétaire d’État chargée du numérique, sous l'autorité du ministre de l’Économie et du redressement productif, dans le gouvernement Valls I. Elle est confirmée dans ses fonctions dans le gouvernement Valls II en août, sous la tutelle d'Emmanuel Macron.
Axelle Lemaire est remplacée par Christophe Sirugue, le secrétaire d’Etat en charge de l’Industrie