Installer un lieu de culture et de vente de légumes en centre-ville d’Angers, Victor Flomont y pense depuis plusieurs années. Il avait même imaginé installer des serres de culture sur la terrasse du théâtre Le Quai, face au château du Roi René. Depuis l’idée a fait son chemin et avec un autre passionné, Sébastien Moreau, ils ouvriront enfin une ferme urbaine, le 15 juin prochain, un peu plus loin, dans un hall du Marché d’Intérêt National (MIN) aménagé pour l’occasion. Un pari un peu fou, mais qui peut permettre d’éveiller les consciences en matière de consommation, sans aller chercher au bout du monde, ce que l’on peut trouver à proximité. Même en ville.
Des serres sur les toits, sur des parkings souterrains ou sur les terrasses des habitations collectives, l’idée n’est pas vraiment nouvelle. Aux USA, au Canada, et même en France, des entreprises ont déjà ouvert la voie. Mais la plupart cultivent sans obligatoirement vendre sur place. Pour Victor Flomont et Sébastien Moreau, issus tous les deux de la filière commerciale et non pas agricole, il s’agit avant tout « de redonner du sens à notre manière de consommer, de manière responsable ». Réinventer notre façon de faire nos courses.
« Il s’agit d’une ferme verticale associée à un magasin de vente directe. On appelle ça un hall alimentaire », explique Victor Flomont. « On y vendra des produits de producteurs locaux et bio, avec nos salades que l’on aura fait pousser sur place, le tout dans un super bon état d’esprit ».
Cultivés hors-sol sur une surface de 130 m2, les plants poussent dans des pots en matière végétale sur des tours de plusieurs étages éclairées par des lampes à leds, pour reproduire la lumière du jour. Ils puisent leurs nutriments dans le terreau dans lequel sont leurs racines et l’eau qui circule entre les pots « De l’eau, de la lumière, des nutriments : c’est tout ce qu’il faut à ces plantes pour grandir, le tout sans pesticide et autres produits chimiques. Les plantes sont donc vendues vivantes », explique Sébastien Moreau en faisant gouter ses premières productions sur le grand marché du samedi en centre-ville d’Angers.
Des salades et des plantes aromatiques au goût rare qui poussent en milieu urbain grâce à cette technique innovante, respectueuse de l’environnement et, qui surprennent ceux qui font leurs courses auprès des agriculteurs de la région, installés place Leclerc à Angers. Et les deux néo-agriculteurs, ne sont pas avares de conseils et d’invitation à gouter leurs plantes, pour inciter les consommateurs à venir acheter, dès la mi-mars, leurs produits tous frais récoltés à l’Utopi’Hall.
Si les deux créateurs de cette nouvelle enseigne, ont décidé d’associer le mot Utopie à Hall, celui du Min, où ils s’installent, leur projet n’est pas pour autant en déconnexion avec la réalité. « La base de notre projet était de végétaliser les centres-villes avec des légumes. Pour nous c’est nécessaire aujourd'hui » souligne Sébastien Moreau. « Ce que l’on veut mettre en avant c’est le côté production locale. Ce n’est pas utopique, ça correspond à un réel besoin de consommateurs qui veulent manger des produits dont ils connaissent la provenance ».
Seule difficulté, s’il en est, c’est que les produits d’Utopi’hall ne peuvent pas être labellisés bio dans l’état, même si les agriculteurs n’ont pas recours aux produits phytosanitaires. « La labellisation bio ne reconnait pas la production hors sol », répond Victor Flomont. « Et pourtant nos produits sont protégés des agressions extérieures, y compris avec l’eau qui est filtrée et recyclée. Les clients pourront même les voir pousser au travers de la cloison vitrée qui sépare la zone de culture de celle de vente ». Et Sébastien Moreau d’ajouter : « il suffit de prendre le godet végétal dans laquelle pousse la plante et de le mettre dans le sol pour qu’il devienne bio ». Avantage indéniable, lesvégétaux comestibles pousseront en atmosphère contrôlée avec un climat de mois de juin … toute l’année. Cette fois il sera donc possible de bousculer les saisons, sans obligation de faire venir des produits de production intensive des pays ensoleillés, ramassés à peine mûrs. Le tout au plus près du « zéro déchet » et du bio-dégradable, tant dans la culture que de la distribution.
Le hall de vente sera ouvert à des producteurs locaux, et donc bio, qui soutiennent et s’associent au projet de Victor Flomont et Sébastien Moreau. On pourra donc y acheter d’autres légumes et produits du terroir. A cela s’ajouteront des ateliers pour apprendre à cultiver et consommer ces plantes locales ainsi qu’un espace déjeuner convivial, avec un menu rapide de qualité entre midi et deux ou simplement pour une pause gourmande entre 17h et 19h. « Notre principe c’est de défendre la proximité et le respect de l’environnement », rappellent les néo-agriculteurs urbains qui veulent embaucher un chef de culture pour la ferme urbaine et des salariés au magasin, sous forme de contrats d’insertion. Cet outil de production se fixe pour objectif de soutenir le développement local, autant sur le plan économique que social.
Des serres sur les toits, sur des parkings souterrains ou sur les terrasses des habitations collectives, l’idée n’est pas vraiment nouvelle. Aux USA, au Canada, et même en France, des entreprises ont déjà ouvert la voie. Mais la plupart cultivent sans obligatoirement vendre sur place. Pour Victor Flomont et Sébastien Moreau, issus tous les deux de la filière commerciale et non pas agricole, il s’agit avant tout « de redonner du sens à notre manière de consommer, de manière responsable ». Réinventer notre façon de faire nos courses.
« Il s’agit d’une ferme verticale associée à un magasin de vente directe. On appelle ça un hall alimentaire », explique Victor Flomont. « On y vendra des produits de producteurs locaux et bio, avec nos salades que l’on aura fait pousser sur place, le tout dans un super bon état d’esprit ».
Cultivés hors-sol sur une surface de 130 m2, les plants poussent dans des pots en matière végétale sur des tours de plusieurs étages éclairées par des lampes à leds, pour reproduire la lumière du jour. Ils puisent leurs nutriments dans le terreau dans lequel sont leurs racines et l’eau qui circule entre les pots « De l’eau, de la lumière, des nutriments : c’est tout ce qu’il faut à ces plantes pour grandir, le tout sans pesticide et autres produits chimiques. Les plantes sont donc vendues vivantes », explique Sébastien Moreau en faisant gouter ses premières productions sur le grand marché du samedi en centre-ville d’Angers.
Des salades et des plantes aromatiques au goût rare qui poussent en milieu urbain grâce à cette technique innovante, respectueuse de l’environnement et, qui surprennent ceux qui font leurs courses auprès des agriculteurs de la région, installés place Leclerc à Angers. Et les deux néo-agriculteurs, ne sont pas avares de conseils et d’invitation à gouter leurs plantes, pour inciter les consommateurs à venir acheter, dès la mi-mars, leurs produits tous frais récoltés à l’Utopi’Hall.
« Notre principe c’est de défendre la proximité et le respect de l’environnement ».
Si les deux créateurs de cette nouvelle enseigne, ont décidé d’associer le mot Utopie à Hall, celui du Min, où ils s’installent, leur projet n’est pas pour autant en déconnexion avec la réalité. « La base de notre projet était de végétaliser les centres-villes avec des légumes. Pour nous c’est nécessaire aujourd'hui » souligne Sébastien Moreau. « Ce que l’on veut mettre en avant c’est le côté production locale. Ce n’est pas utopique, ça correspond à un réel besoin de consommateurs qui veulent manger des produits dont ils connaissent la provenance ».
Seule difficulté, s’il en est, c’est que les produits d’Utopi’hall ne peuvent pas être labellisés bio dans l’état, même si les agriculteurs n’ont pas recours aux produits phytosanitaires. « La labellisation bio ne reconnait pas la production hors sol », répond Victor Flomont. « Et pourtant nos produits sont protégés des agressions extérieures, y compris avec l’eau qui est filtrée et recyclée. Les clients pourront même les voir pousser au travers de la cloison vitrée qui sépare la zone de culture de celle de vente ». Et Sébastien Moreau d’ajouter : « il suffit de prendre le godet végétal dans laquelle pousse la plante et de le mettre dans le sol pour qu’il devienne bio ». Avantage indéniable, lesvégétaux comestibles pousseront en atmosphère contrôlée avec un climat de mois de juin … toute l’année. Cette fois il sera donc possible de bousculer les saisons, sans obligation de faire venir des produits de production intensive des pays ensoleillés, ramassés à peine mûrs. Le tout au plus près du « zéro déchet » et du bio-dégradable, tant dans la culture que de la distribution.
Le hall de vente sera ouvert à des producteurs locaux, et donc bio, qui soutiennent et s’associent au projet de Victor Flomont et Sébastien Moreau. On pourra donc y acheter d’autres légumes et produits du terroir. A cela s’ajouteront des ateliers pour apprendre à cultiver et consommer ces plantes locales ainsi qu’un espace déjeuner convivial, avec un menu rapide de qualité entre midi et deux ou simplement pour une pause gourmande entre 17h et 19h. « Notre principe c’est de défendre la proximité et le respect de l’environnement », rappellent les néo-agriculteurs urbains qui veulent embaucher un chef de culture pour la ferme urbaine et des salariés au magasin, sous forme de contrats d’insertion. Cet outil de production se fixe pour objectif de soutenir le développement local, autant sur le plan économique que social.
Mise à jour
Ouvert le 15 mars 2019 dans le quartier Saint-Serge, le concept store Utopi’Hall a fermé définitivement ses portes le 29 février 2020.
« Notre fréquentation ne nous permet pas de continuer notre activité. Nous regrettons sincèrement cette décision mais les raisons économiques l’emportent sur la passion qui nous a animée chaque jour pour vous proposer une alternative, du bonheur et de la simplicité », ont indiqué les deux responsables sur les réseaux sociaux.