Le quartier de Monplaisir, en cours de rénovation urbaine, va bénéficier du 5eme réseau de chaleur d'Angers (photo drone A l'Ouest Images)
Disposer de solutions de chauffage urbain durable, utilisant des chaufferies écologiques et économiques, c’est l’enjeu de la ville de demain. Classée première, en ce début d’année, des villes ou il fait bon vivre, selon ce que révèle le JDD dans son édition du 30 janvier, Angers dispose désormais de plusieurs réseaux de chauffage urbain qui apportent un confort indéniable aux habitants des quartiers concernés. Cet aménagement n’est certainement pas étranger à ce classement. Même si d’autres critères, en plus de la qualité de vie, et notamment l’accès aux soins et aux commerces, la sécurité, la qualité des transports, l’éducation ou la situation du marché immobilier, entrent en jeu. « 187 critères, principalement issus de l’Insee et d’organismes étatiques », précise le JDD.
« L’aménagement urbain doit intégrer les aspects environnementaux, économiques et sociaux dans les projets de développement des quartiers et des villes », précise Angers Loire Métropole, la collectivité qui assure la maitrise d'ouvrage de ces aménagements. « Il s’agit notamment de répondre à l’augmentation des besoins en énergie, qui amène à consommer de manière excessive les ressources naturelles et à produire en retour des déchets et des rejets massifs de gaz à effet de serre ».
Pour réussir son pari, la collectivité s’appuie sur un bouquet d’énergies locales plutôt décarbonées à l’aide chaufferie biomasse utilisant les déchets de bois, ou encore le gaz naturel, des solutions qui, selon les élus locaux apparaissent comme « une solution durable permettant de conduire la transition énergétique de la métropole » et en premier lieu la ville d’Angers.
Le principe des chauffages urbains est relativement simple puisqu’il fonctionne comme un énorme chauffage central à l’échelle d’un quartier pour ce qui concerne Angers. La chaleur, distribuée dans des réseaux souterrains interconnectés sous forme d’eau chaude ou de vapeur d’eau, pour alimenter les collectifs et bâtiments habituellement énergivores des quartiers périphériques, est produite localement à partir de plusieurs sources d’énergies et notamment des énergies renouvelables et de récupération. La tarification employée pour ce type de chauffage est souvent économique pour les usagers concernés.
« L’aménagement urbain doit intégrer les aspects environnementaux, économiques et sociaux dans les projets de développement des quartiers et des villes », précise Angers Loire Métropole, la collectivité qui assure la maitrise d'ouvrage de ces aménagements. « Il s’agit notamment de répondre à l’augmentation des besoins en énergie, qui amène à consommer de manière excessive les ressources naturelles et à produire en retour des déchets et des rejets massifs de gaz à effet de serre ».
Pour réussir son pari, la collectivité s’appuie sur un bouquet d’énergies locales plutôt décarbonées à l’aide chaufferie biomasse utilisant les déchets de bois, ou encore le gaz naturel, des solutions qui, selon les élus locaux apparaissent comme « une solution durable permettant de conduire la transition énergétique de la métropole » et en premier lieu la ville d’Angers.
Le principe des chauffages urbains est relativement simple puisqu’il fonctionne comme un énorme chauffage central à l’échelle d’un quartier pour ce qui concerne Angers. La chaleur, distribuée dans des réseaux souterrains interconnectés sous forme d’eau chaude ou de vapeur d’eau, pour alimenter les collectifs et bâtiments habituellement énergivores des quartiers périphériques, est produite localement à partir de plusieurs sources d’énergies et notamment des énergies renouvelables et de récupération. La tarification employée pour ce type de chauffage est souvent économique pour les usagers concernés.
La communauté urbaine dispose de quatre réseaux et bientôt un cinquième
Le premier réseau de chaleur Angevin a vu le jour dans le quartier de la Roseraie, au sud de la ville. Jusqu’en 2011, ce réseau était principalement alimenté par l’usine d’incinération des ordures ménagères et la chaufferie au fuel lourd, installée à proximité du quartier. Les habitants du quartier se souviennent des fumées et des odeurs désagréables que générait cette chaudière. Le quartier est désormais alimenté par une centrale biomasse Biowatts (copeaux de bois issus des haies et forêts de la filière locale), qui produit de la chaleur et de l’électricité. La chaufferie fuel lourd a été conservée et modernisée, également en 2011 pour fonctionner au gaz naturel. Ce réseau alimente en chaleur plus de 6000 logements et équipements divers, dont une caserne, le plus important lycée d’Angers et un théâtre, tous installés dans la partie sud de la ville.
Un autre petit réseau a vu le jour en 2008, sur la commune métropolitaine d’Ecouflant, Le réseau de chaleur de la Commune d’Ecouflant, au nord-est de la ville. Ce réseau alimenté par une chaufferie équipée d’une chaudière bois et d’une chaudière gaz, permet de chauffer des bâtiments communaux et quelques logements sociaux.
Un an plus tard, c’est un réseau de chaleur installé dans le quartier des hauts de Saint-Aubin, qui a vu le jour. Ce quartier en pleine expansion, situé en lieu et place de l’ancien aérodrome d’Angers Avrillé, au nord de la ville, est désormais alimenté par une chaufferie centrale équipé de deux chaudières bois et de deux chaudières gaz. Le réseau de chaleur correspondant alimente les nombreuses résidences qui sortent de terre, mais aussi une autre caserne militaire, le parc à thème dédié au végétal : Terra Botanica, ainsi que le centre aqualudique Aquavita également installé dans ce quartier.
Enfin, le réseau de chaleur de Belle-Beille, un autre quartier populaire de la ville, situé à l’ouest a été mis en service début 2018. Également équipé de deux chaudières bois et de deux chaudières gaz, ce réseau alimente des logements sociaux, mais aussi une partie du campus universitaire installé dans le quartier.
Mais un cinquième réseau de chaleur va prochainement irriguer le quartier de Monplaisir, au nord-est d’Angers, en pleine rénovation urbaine. Ce projet de réseau biomasse (bois) qui coutera 14,5 millions d’euros, dont 5 millions prêtés par la Banque des territoires et la Banque Postale, a pour objectif d’apporter aux habitants, comme les précédents, une énergie durable et plus économique. 1 900 logements dont 1 400 logements sociaux seront raccordés à ce réseau.
« Après La Roseraie et Belle-Beille, notre volonté est de multiplier les chaufferies biomasse dans les quartiers populaires. Aujourd’hui, plus de 30 000 logements sont raccordés, l’objectif est d’être à 50 000 à la fin de ce mandat », a déclaré Christophe BECHU, le maire- Président d’Angers Loire Métropole, lors de la signature du partenariat avec la Banque des territoires et la Banque Postale.
Un autre petit réseau a vu le jour en 2008, sur la commune métropolitaine d’Ecouflant, Le réseau de chaleur de la Commune d’Ecouflant, au nord-est de la ville. Ce réseau alimenté par une chaufferie équipée d’une chaudière bois et d’une chaudière gaz, permet de chauffer des bâtiments communaux et quelques logements sociaux.
Un an plus tard, c’est un réseau de chaleur installé dans le quartier des hauts de Saint-Aubin, qui a vu le jour. Ce quartier en pleine expansion, situé en lieu et place de l’ancien aérodrome d’Angers Avrillé, au nord de la ville, est désormais alimenté par une chaufferie centrale équipé de deux chaudières bois et de deux chaudières gaz. Le réseau de chaleur correspondant alimente les nombreuses résidences qui sortent de terre, mais aussi une autre caserne militaire, le parc à thème dédié au végétal : Terra Botanica, ainsi que le centre aqualudique Aquavita également installé dans ce quartier.
Enfin, le réseau de chaleur de Belle-Beille, un autre quartier populaire de la ville, situé à l’ouest a été mis en service début 2018. Également équipé de deux chaudières bois et de deux chaudières gaz, ce réseau alimente des logements sociaux, mais aussi une partie du campus universitaire installé dans le quartier.
Mais un cinquième réseau de chaleur va prochainement irriguer le quartier de Monplaisir, au nord-est d’Angers, en pleine rénovation urbaine. Ce projet de réseau biomasse (bois) qui coutera 14,5 millions d’euros, dont 5 millions prêtés par la Banque des territoires et la Banque Postale, a pour objectif d’apporter aux habitants, comme les précédents, une énergie durable et plus économique. 1 900 logements dont 1 400 logements sociaux seront raccordés à ce réseau.
« Après La Roseraie et Belle-Beille, notre volonté est de multiplier les chaufferies biomasse dans les quartiers populaires. Aujourd’hui, plus de 30 000 logements sont raccordés, l’objectif est d’être à 50 000 à la fin de ce mandat », a déclaré Christophe BECHU, le maire- Président d’Angers Loire Métropole, lors de la signature du partenariat avec la Banque des territoires et la Banque Postale.