On avance en marchant » répète à l'envi Constance Nebbula, Élue de la Ville d’Angers et de son agglomération, mais aussi Présidente d’Angers Technopole, à propos des ambitions angevines en matière de transition digitale dont elle assure le suivi pour la seconde mandature . Sans précipitation, pas à pas, l’agglomération Angers Loire Métropole évolue vers sa transition en « Territoire Intelligent ».
Pour répondre à ce projet, un marché global de performance a été lancé, c’est-à-dire un contrat optimal entre le public et le privé. Gagnants de l’appel d’offre, le consortium d'entreprises piloté par ENGIE Solutions et un groupement de partenaires incluant Suez, La Poste et les assurances du groupe Vyv, sont sur le qui-vive pour transformer Angers en une véritable Smart-City : une ville ambitieuse, basée sur le développement durable, et tournée vers les citoyens, leurs usages, leurs attentes, mais aussi et surtout les économies d’énergies et de coûts.
Reynald Werquin (Directeur de Ville Intelligente Mag) : Smart City, Ville Intelligente… Quels sont les enjeux pour un territoire, comment pensez-vous y parvenir, et quel est le votre rôle à ce sujet ?
Constance Nebbula : « Elue à la Ville d'Angers et sa métropole, depuis 7 ans, j’ai deux délégations sur ce nouveau mandat : du côté de la ville, je suis en charge de la transition numérique et au niveau de l’agglomération Angers Loire Métropole, du territoire intelligent.
Ce qui est intéressant dans la délégation « Territoire intelligent », c’est le suivi de notre marché global de performance que l'on a signé et acté il y a un an. Et aussi, l'ambition politique et territoriale autour de la Smart City, c’est-à-dire un marché complémentaire et transversal étendu aux usages et aux déploiements de certains services à destination de la population. »
R.W : Le groupement privé composé d’ENGIE, en collaboration avec La Poste, Vyv et Suez, a remporté le dossier concernant le marché qui devrait permettre de faire de la métropole d’Angers, un territoire dit intelligent. Alors, comment fonctionne la cohabitation entre le public et le privé ?
C.N : « Pour ce partenariat public-privé, je dirai qu’on « avance en marchant ». Il faut du temps, de l’apprentissage, trouver nos marques pour que le projet fonctionne et qu’à la suite, il puisse être dupliqué.
Sur le fond du dossier, on va déployer des solutions sûres dont on connait le fonctionnement et l’efficacité. En revanche, sur la forme, on est innovant et nouveau. C’est un marché unique global de performance, qui nous permet d'avoir une vision à 360 degrés du territoire. Dans un même marché, on a inclus des thématiques très différentes avec des structures qui n'avaient pas vocation à travailler ensemble. La nouveauté : l’agglomération est commanditaire, et sur des sujets extrêmement différents, un groupement privé doit répondre à sa demande. Il va falloir que ce dernier soit performant, soit le meilleur, et ainsi, le plus efficient dans tous les domaines concernés sur une durée de 12 ans pour un budget global et total de 178 000 000 euros. »
W.R : Comment la collectivité et ce groupement privé arrive à trouver un accord entre le choix du produit, de l'accompagnement et de l'environnement qui ne sont pas toujours quantifiable ? Comment s’organise ce travail ? A l’aide de réunions collaboratives ?
C.N : « C'est un système toujours composé d'une équipe miroir. Sur chaque thématique, sur chaque sujet, les équipes privées et celles de l’agglomération ont un interlocuteur pour échanger. On reste très précis au niveau juridique et financier étant donné le champ large de sujets concernés. Sur ce marché étendu sur 12 années, les technologies vont évoluer, et les objectifs et les moyens aussi par conséquence. En aucun cas, le privé l’emporte sur le public. D’ailleurs, si nous avons retenus le groupement ENGIE, c’est suite à leurs objectifs quantifiés très intéressants, au niveau de la consommation d’énergie par exemple. Si les objectifs ne sont pas atteints, des pénalités financières sont prévues. Cette consigne permet de booster la performance et l’efficacité de cet acteur privé. Nous sommes des partenaires, travaillant ensemble, et encore une fois : on avance en marchant. »
W.R : Et comment les citoyens peuvent se manifester et participer à ce projet pour créer la ville angevine de demain ?
C.N : « On reçoit énormément de sollicitations sur ce sujet-là. Pour être partie prenante de cette aventure, il faut contacter notre délégué : ALDEV, notre agence de développement économique. Elle forme notre porte d’entrée pour les souhaits et les démarches citoyennes. Sur un mode économique et académique, on souhaite que le territoire intelligent angevin se diffuse avec les entreprises locales, les universités, les écoles d’ingénieurs, ou autres partenariats à l’instar d’importants groupes comme ENGIE. Parallèlement, une deuxième phase du déploiement invitera les initiatives citoyennes sous forme d’appel et de manifestations d’intérêts. En attendant, on consolide notre socle technique pour le bon lancement du projet. »
Pour en savoir plus, visionnez sans plus tarder l’interview complète (en vidéo) de Constance Nebbula introduisant ces changements conséquents et innovants pour Angers Loire Métropole.
Pour répondre à ce projet, un marché global de performance a été lancé, c’est-à-dire un contrat optimal entre le public et le privé. Gagnants de l’appel d’offre, le consortium d'entreprises piloté par ENGIE Solutions et un groupement de partenaires incluant Suez, La Poste et les assurances du groupe Vyv, sont sur le qui-vive pour transformer Angers en une véritable Smart-City : une ville ambitieuse, basée sur le développement durable, et tournée vers les citoyens, leurs usages, leurs attentes, mais aussi et surtout les économies d’énergies et de coûts.
Reynald Werquin (Directeur de Ville Intelligente Mag) : Smart City, Ville Intelligente… Quels sont les enjeux pour un territoire, comment pensez-vous y parvenir, et quel est le votre rôle à ce sujet ?
Constance Nebbula : « Elue à la Ville d'Angers et sa métropole, depuis 7 ans, j’ai deux délégations sur ce nouveau mandat : du côté de la ville, je suis en charge de la transition numérique et au niveau de l’agglomération Angers Loire Métropole, du territoire intelligent.
Ce qui est intéressant dans la délégation « Territoire intelligent », c’est le suivi de notre marché global de performance que l'on a signé et acté il y a un an. Et aussi, l'ambition politique et territoriale autour de la Smart City, c’est-à-dire un marché complémentaire et transversal étendu aux usages et aux déploiements de certains services à destination de la population. »
" On a une vision à 360 degrés du territoire." Constance Nebbula, Élue Ville d’Angers et Présidente d’Angers Technopole
R.W : Le groupement privé composé d’ENGIE, en collaboration avec La Poste, Vyv et Suez, a remporté le dossier concernant le marché qui devrait permettre de faire de la métropole d’Angers, un territoire dit intelligent. Alors, comment fonctionne la cohabitation entre le public et le privé ?
C.N : « Pour ce partenariat public-privé, je dirai qu’on « avance en marchant ». Il faut du temps, de l’apprentissage, trouver nos marques pour que le projet fonctionne et qu’à la suite, il puisse être dupliqué.
Sur le fond du dossier, on va déployer des solutions sûres dont on connait le fonctionnement et l’efficacité. En revanche, sur la forme, on est innovant et nouveau. C’est un marché unique global de performance, qui nous permet d'avoir une vision à 360 degrés du territoire. Dans un même marché, on a inclus des thématiques très différentes avec des structures qui n'avaient pas vocation à travailler ensemble. La nouveauté : l’agglomération est commanditaire, et sur des sujets extrêmement différents, un groupement privé doit répondre à sa demande. Il va falloir que ce dernier soit performant, soit le meilleur, et ainsi, le plus efficient dans tous les domaines concernés sur une durée de 12 ans pour un budget global et total de 178 000 000 euros. »
W.R : Comment la collectivité et ce groupement privé arrive à trouver un accord entre le choix du produit, de l'accompagnement et de l'environnement qui ne sont pas toujours quantifiable ? Comment s’organise ce travail ? A l’aide de réunions collaboratives ?
C.N : « C'est un système toujours composé d'une équipe miroir. Sur chaque thématique, sur chaque sujet, les équipes privées et celles de l’agglomération ont un interlocuteur pour échanger. On reste très précis au niveau juridique et financier étant donné le champ large de sujets concernés. Sur ce marché étendu sur 12 années, les technologies vont évoluer, et les objectifs et les moyens aussi par conséquence. En aucun cas, le privé l’emporte sur le public. D’ailleurs, si nous avons retenus le groupement ENGIE, c’est suite à leurs objectifs quantifiés très intéressants, au niveau de la consommation d’énergie par exemple. Si les objectifs ne sont pas atteints, des pénalités financières sont prévues. Cette consigne permet de booster la performance et l’efficacité de cet acteur privé. Nous sommes des partenaires, travaillant ensemble, et encore une fois : on avance en marchant. »
W.R : Et comment les citoyens peuvent se manifester et participer à ce projet pour créer la ville angevine de demain ?
C.N : « On reçoit énormément de sollicitations sur ce sujet-là. Pour être partie prenante de cette aventure, il faut contacter notre délégué : ALDEV, notre agence de développement économique. Elle forme notre porte d’entrée pour les souhaits et les démarches citoyennes. Sur un mode économique et académique, on souhaite que le territoire intelligent angevin se diffuse avec les entreprises locales, les universités, les écoles d’ingénieurs, ou autres partenariats à l’instar d’importants groupes comme ENGIE. Parallèlement, une deuxième phase du déploiement invitera les initiatives citoyennes sous forme d’appel et de manifestations d’intérêts. En attendant, on consolide notre socle technique pour le bon lancement du projet. »
Pour en savoir plus, visionnez sans plus tarder l’interview complète (en vidéo) de Constance Nebbula introduisant ces changements conséquents et innovants pour Angers Loire Métropole.