Pendant la période de confinement seuls les très proches peuvent assister aux obsèques d'un défunt (photo Adobe Stock)
Un ami est décédé il y a 48 heures. Avons-nous le droit de nous rendre à son enterrement ? » c’est l’une des questions des téléspectateurs de France 2, posée au Premier ministre Édouard Philippe, lors de son intervention dans le journal de 20 heures, animé par la journaliste Anne-Sophie Lapix, le 17 mars dernier. « J’ai conscience que je vais dire quelque chose d’une très grande dureté, mais même dans ces circonstances, nous ne devons pas déroger à la règle », a répondu avec gravité et après un temps de réflexion, le Premier ministre.
En effet pas facile pour les proches d’un défunt d’accepter de ne pas pouvoir assister aux funérailles d’un être qui leur est cher, que celle-ci soient célébrées dans une église ou dans un crématorium. Un véritable déchirement. Mais les règles sont strictes et Édouard Philippe est bien décidé à ne pas déroger.
Un texte publié sur le site web de France Info, envoyé par une infirmière du CHU de Montpellier révélait d’ailleurs la grande détresse dans laquelle sont plongés les malades eux-mêmes. « C’est donc ça ma mort », disait en pleurant, un malade, avant une mise en coma artificiel dont il ne se relèvera pas. « Seul à l’hôpital sans mes enfants autour de moi et trois personnes à mon enterrement ».
Et c’est malheureusement ce qui se déroule pour ceux qui meurent du Covid-19, que ce soit à leur domicile ou en centre hospitalier. Interdiction est faite d’approcher le défunt et de participer à sa mise en bière comme il est de coutume. Compte tenu des risques, le médecin qui déclare le décès ordonne alors la mise en cercueil immédiate dans le but de protéger la population d’une éventuelle épidémie. Les services des pompes funèbres ont alors recours à un cercueil hermétique équipé d’un épurateur à gaz.
Quant à la cérémonie, elle est, selon le décret gouvernemental fixant les règles de confinement de population, limitée à 20 personnes dont les personnels des pompes funèbres. Les personnes admises doivent respecter les règles de distanciation et éviter tous contacts. Ce qui n'est pas une mince affaire pour les familles en deuil.
Créée en 2016 suite à la perte d’un proche de l’un de ses fondateurs, AdVitam est une startup spécialisée dans les services de pompes funèbres sur internet. Elle propose, dans le cadre des mesures de confinement total imposé par le Gouvernement, en plus de ses services habituels, un service de transmission vidéo des cérémonies d’obsèques à toutes les familles ainsi qu’à l’ensemble des professionnels du funéraire.
« Cette mesure, bien que nécessaire pour notre pays, est très difficile à vivre pour les familles qui perdent un proche », admet Philippe Meyralbe, co-fondateur d’AdVitam. « Nous avons travaillé d’arrache pieds pour fournir en quelques jours un service de transmission en direct des cérémonies d’obsèques, afin que l’ensemble des proches du défunt puisse assister à la cérémonie et lui rendre un dernier hommage. C’est un service que nous fournissons gratuitement à l’ensemble des familles que nous accompagnons dans ces moments difficiles ».
Ce service qui s’adresse aux familles qu’AdVitam accompagne est aussi offert gratuitement à l’ensemble des sociétés de pompes funèbres, crématoriums, maisons funéraires, cimetières et édifices religieux, afin que tout le monde puisse se recueillir une dernière fois auprès d’un proche. Ce service est disponible en tout lieu l’autorisant et sur un mobile via une liaison internet en WiFi ou 4G.
AdVitam est une société de pompes funèbres habilitée qui permet l’organisation d’obsèques à distance à des prix abordables, en prenant en charge, outre le déroulement de la cérémonie, la clôture des comptes du défunt, y compris sur les réseaux sociaux, dans le cadre d’une démarche écoresponsable avec une réduction des courriers papiers, des propositions de cercueils en carton et des plantations d’arbres du souvenir. Advitam fait partie du top 30 des startups de Station F à Paris.
Les personnes intéressées par ce service peuvent contacter la jeune entreprise en envoyant un courriel à soutien@advitam.fr .
En effet pas facile pour les proches d’un défunt d’accepter de ne pas pouvoir assister aux funérailles d’un être qui leur est cher, que celle-ci soient célébrées dans une église ou dans un crématorium. Un véritable déchirement. Mais les règles sont strictes et Édouard Philippe est bien décidé à ne pas déroger.
Un texte publié sur le site web de France Info, envoyé par une infirmière du CHU de Montpellier révélait d’ailleurs la grande détresse dans laquelle sont plongés les malades eux-mêmes. « C’est donc ça ma mort », disait en pleurant, un malade, avant une mise en coma artificiel dont il ne se relèvera pas. « Seul à l’hôpital sans mes enfants autour de moi et trois personnes à mon enterrement ».
Et c’est malheureusement ce qui se déroule pour ceux qui meurent du Covid-19, que ce soit à leur domicile ou en centre hospitalier. Interdiction est faite d’approcher le défunt et de participer à sa mise en bière comme il est de coutume. Compte tenu des risques, le médecin qui déclare le décès ordonne alors la mise en cercueil immédiate dans le but de protéger la population d’une éventuelle épidémie. Les services des pompes funèbres ont alors recours à un cercueil hermétique équipé d’un épurateur à gaz.
Quant à la cérémonie, elle est, selon le décret gouvernemental fixant les règles de confinement de population, limitée à 20 personnes dont les personnels des pompes funèbres. Les personnes admises doivent respecter les règles de distanciation et éviter tous contacts. Ce qui n'est pas une mince affaire pour les familles en deuil.
« Cette mesure, bien que nécessaire pour notre pays, est très difficile à vivre pour les familles qui perdent un proche »
Créée en 2016 suite à la perte d’un proche de l’un de ses fondateurs, AdVitam est une startup spécialisée dans les services de pompes funèbres sur internet. Elle propose, dans le cadre des mesures de confinement total imposé par le Gouvernement, en plus de ses services habituels, un service de transmission vidéo des cérémonies d’obsèques à toutes les familles ainsi qu’à l’ensemble des professionnels du funéraire.
« Cette mesure, bien que nécessaire pour notre pays, est très difficile à vivre pour les familles qui perdent un proche », admet Philippe Meyralbe, co-fondateur d’AdVitam. « Nous avons travaillé d’arrache pieds pour fournir en quelques jours un service de transmission en direct des cérémonies d’obsèques, afin que l’ensemble des proches du défunt puisse assister à la cérémonie et lui rendre un dernier hommage. C’est un service que nous fournissons gratuitement à l’ensemble des familles que nous accompagnons dans ces moments difficiles ».
Ce service qui s’adresse aux familles qu’AdVitam accompagne est aussi offert gratuitement à l’ensemble des sociétés de pompes funèbres, crématoriums, maisons funéraires, cimetières et édifices religieux, afin que tout le monde puisse se recueillir une dernière fois auprès d’un proche. Ce service est disponible en tout lieu l’autorisant et sur un mobile via une liaison internet en WiFi ou 4G.
AdVitam est une société de pompes funèbres habilitée qui permet l’organisation d’obsèques à distance à des prix abordables, en prenant en charge, outre le déroulement de la cérémonie, la clôture des comptes du défunt, y compris sur les réseaux sociaux, dans le cadre d’une démarche écoresponsable avec une réduction des courriers papiers, des propositions de cercueils en carton et des plantations d’arbres du souvenir. Advitam fait partie du top 30 des startups de Station F à Paris.
Les personnes intéressées par ce service peuvent contacter la jeune entreprise en envoyant un courriel à soutien@advitam.fr .