L'une des Zoé 100% électrique en test à Rouen (Crédit Photo Renault)
C’est la Métropole de Rouen, et plus précisément la commune de Saint Etienne du Rouvray – Sotteville lès Rouen qui a été choisie par Renaut, Transdev, et la compagnie d’assurances Matmut, pour lancer au milieu des autres véhicules, mais sur un parcours pleinement identifié et sécurisé, le projet « Rouen Normandy Autonomous Lab », une solution de mobilité reposant sur une flotte de Renault Zoé autonomes. Ce projet de véhicules sans chauffeur, dans des conditions réelles d’utilisation et de circulation, bénéficie du soutien de la Région Normandie et la Banque des Territoires. La flotte de véhicules est constituée de quatre Renault Zoé et d’une navette i-Cristal codéveloppée par Transdev et le groupe alsacien Lohr.
Pour l’instant ce projet est concentré dans le quartier de la Technopole du Mandrillet, l’objectif étant de fournir de véhicules susceptibles d’offrir des services de mobilité complémentaires aux services classiques de transports en commun, depuis le terminus du tramway, à Saint-Etienne-du-Rouvray, selon le principe du « dernier kimomètre ». Ces voitures sans chauffeur, mais tout de même équipées d’un volant, au moins pendant la période de test, permettront aux usagers, depuis l’un des arrêts du tramway, de vérifier la disponibilité de l’un des véhicules et de le commander, depuis un smartphone, grâce à une application baptisée « Nestor Exclusive ».
Equipées de radars et de capteurs permettant aux véhicules de se repérer dans un environnement urbain, ces véhicules font l’objet de test de circulation aux milieux des autres véhicules avec en particulier des passages de rond-points, croisements et détection des autres usagers ( vélos, piétons, ...). L’objectif de Renault et de Transdev, - ce dernier ayant déjà une expérience avec ses navettes autonomes, en site fermé ou piéton –, de valider l’utilisation des technologies embarquées dans les véhicules électriques Zoé, avant qu’elles puissent être utilisées par dans des conditions réelles, en termes de vitesse et de réaction par rapport aux autres véhicules.
Pour l’instant ce projet est concentré dans le quartier de la Technopole du Mandrillet, l’objectif étant de fournir de véhicules susceptibles d’offrir des services de mobilité complémentaires aux services classiques de transports en commun, depuis le terminus du tramway, à Saint-Etienne-du-Rouvray, selon le principe du « dernier kimomètre ». Ces voitures sans chauffeur, mais tout de même équipées d’un volant, au moins pendant la période de test, permettront aux usagers, depuis l’un des arrêts du tramway, de vérifier la disponibilité de l’un des véhicules et de le commander, depuis un smartphone, grâce à une application baptisée « Nestor Exclusive ».
Equipées de radars et de capteurs permettant aux véhicules de se repérer dans un environnement urbain, ces véhicules font l’objet de test de circulation aux milieux des autres véhicules avec en particulier des passages de rond-points, croisements et détection des autres usagers ( vélos, piétons, ...). L’objectif de Renault et de Transdev, - ce dernier ayant déjà une expérience avec ses navettes autonomes, en site fermé ou piéton –, de valider l’utilisation des technologies embarquées dans les véhicules électriques Zoé, avant qu’elles puissent être utilisées par dans des conditions réelles, en termes de vitesse et de réaction par rapport aux autres véhicules.
Le public pourra utiliser les voitures à partir de septembre 2018
Une fois les validations effectuées et les autorisation administratives obtenues, « les véhicules Rouen Normandy Autonomous Lab seront disponibles sur 3 lignes totalisant 10 km au sein du quartier du Madrillet », lance la société Trandev sur son compte Twitter « 17 points d’arrêts seront proposés sur l’ensemble de la zone, en correspondance avec les lignes du réseau de transport en commun de Rouen Métropole ». Le public pourra donc utiliser les véhicules autonomes au cours de de la seconde période de test qui s’étendra de septembre 2018 à décembre 2019.
Ces essais sont cadrés sur le plan réglementaire par l’ordonnance présidentielle du 3 août 2016 laquelle prévoit l'expérimentation de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques. Mais avant une utilisation à grande échelle il sera nécéssaire de modifier le Code de la Route. Celui-ci stipule en effet que les véhicules doivent être équipés d’un volant et de pédales permettant d’assurer la conduite et la sécurité du véhicule. Ce qui n’est pas le cas des véhicules autonomes dans lesquels la conduite et la sécurité sont délégués à un système embarqué doté d’intelligence artificielle.
Pour pouvoir utiliser les voitures autonomes et monter à bord, les usagers intéressés devront appeler le véhicule qui se rentra alors à l’un des 17 arrêts prévu. Le véhicule se guide et déjoue les obstacles grâce à des capteurs installés sur le parcours, avec lesquels il échange en permanence. Il ne reste plus qu’à monter à bord et se laisser guider. Avec quelques appréhensions tout de même ...
Pas de panique, le service sera étroitement surveillé par un opérateur installé dans un poste de contrôle de la flotte en circulation. En cas de problème celui-ci pourra agir et interrompre le service immédiatement. A bord, un système audio et vidéo permet à l’opérateur de dialoguer avec les passagers en cas de besoin. La navette autonome i-Cristal, déjà testée et utilisée ailleurs, en site fermé, sera ajoutée ultérieurement.
Si le véhicule est capable de se diriger sans difficulté, reste à vérifier comment il réagit par rapport aux véhicules pilotés par des humains, notamment quand ces derniers se rabattent brutalement ou ne conservent pas leur trajectoire. Les 18 mois d’expérimentation publique permettront de valider tous ces aléas de conduite que connaissent les conducteurs. Dans le cas présent les véhicules seront facilement identifiables et les conducteurs des autres véhicules, passé le moment de curiosité, observeront sans doute une certaine défiance par rapport aux Renault Zoé autonomes.
Ces essais sont cadrés sur le plan réglementaire par l’ordonnance présidentielle du 3 août 2016 laquelle prévoit l'expérimentation de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques. Mais avant une utilisation à grande échelle il sera nécéssaire de modifier le Code de la Route. Celui-ci stipule en effet que les véhicules doivent être équipés d’un volant et de pédales permettant d’assurer la conduite et la sécurité du véhicule. Ce qui n’est pas le cas des véhicules autonomes dans lesquels la conduite et la sécurité sont délégués à un système embarqué doté d’intelligence artificielle.
Pour pouvoir utiliser les voitures autonomes et monter à bord, les usagers intéressés devront appeler le véhicule qui se rentra alors à l’un des 17 arrêts prévu. Le véhicule se guide et déjoue les obstacles grâce à des capteurs installés sur le parcours, avec lesquels il échange en permanence. Il ne reste plus qu’à monter à bord et se laisser guider. Avec quelques appréhensions tout de même ...
Pas de panique, le service sera étroitement surveillé par un opérateur installé dans un poste de contrôle de la flotte en circulation. En cas de problème celui-ci pourra agir et interrompre le service immédiatement. A bord, un système audio et vidéo permet à l’opérateur de dialoguer avec les passagers en cas de besoin. La navette autonome i-Cristal, déjà testée et utilisée ailleurs, en site fermé, sera ajoutée ultérieurement.
Si le véhicule est capable de se diriger sans difficulté, reste à vérifier comment il réagit par rapport aux véhicules pilotés par des humains, notamment quand ces derniers se rabattent brutalement ou ne conservent pas leur trajectoire. Les 18 mois d’expérimentation publique permettront de valider tous ces aléas de conduite que connaissent les conducteurs. Dans le cas présent les véhicules seront facilement identifiables et les conducteurs des autres véhicules, passé le moment de curiosité, observeront sans doute une certaine défiance par rapport aux Renault Zoé autonomes.