À Angers, les bornes de Qowisio donnent entière satisfaction


Rédigé par Yannick Sourisseau le Mercredi 25 Janvier 2017 à 11:38

Prendre le pouls des Angevins en temps réel, c’était l’objectif de la Ville d’Angers, laquelle a fait appel à une startup locale, la société Qowisio, spécialisée dans l’internet des objets. Neuf mois après le lancement de cette initiative, Constance Nebbula, l'élue municipale, déléguée à l'économie numérique et l'innovation, fait le point.


Constance Nebbula, l'élue municipale déléguée à l'économie numérique et l'innovation de la ville d'Angers (extrait vidéo Qowisio)
Connaître le niveau de satisfaction des usagers par rapport aux services rendus par la collectivité, afin de les adapter plus rapidement aux souhaits de chacun, rien de spectaculaire, si ce n’est que la Ville d’Angers, toujours à la pointe de l’innovation, est passée par des bornes connectées. Ces dernières mises en service en mars 2016 dans quatre lieux d’accueil de la ville, permettent aux Angevins de s’exprimer en un clic, selon le principe du « j’aime » des réseaux sociaux,  et à la municipalité de prendre la température en temps réel.
 
Ces bornes connectées, développées par la startup angevine Qowisio, évaluent en temps réel les réponses aux questions posées, lesquelles diffèrent sur chaque machine, en fonction des lieux. Ce dispositif permet à la ville d’adapter efficacement les services rendus aux usagers. Ces bornes sont disposées depuis un an dans le hall de l’Hôtel de Ville (3 bornes), à l’accueil du CCAS (2 bornes), à l’espace Robert Robin à la Roseraie (1 borne) et au Point J Jeunesse place Imbach (2 bornes).
 
« Angers a entamé une démarche de « ville intelligente » qui place les habitants au cœur des dispositifs en s'appuyant sur les opportunités du numérique. L'idée constante étant d'être en capacité de fournir aux usagers un service adapté à leurs besoins », affirmait Constance Nebbula, la Conseillère municipale, déléguée à l’économie numérique et à l’innovation lors de l'installation. « Ces bornes offriront des retours sur l'expérience utilisateur et donc la possibilité d'ajuster au mieux le service proposé ».
 
Un système adaptable à toutes les villes et qui tombait à point nommé à Angers, cité qui se positionne comme une ville d'expérimentation pour les solutions connectées. « Cela nous a amenés à travailler avec Qowisio, un acteur local qui peut ainsi tester son produit en situation réelle », poursuivait la déléguée à l’économie numérique
 
La collectivité est satisfaite et nous envisageons de la déployer dans d’autres services

 Si cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique de la Ville d’Angers, qui a fait de l’innovation numérique l’une de ses priorités, restait à savoir, un an après, si le système fonctionne et si les usagers adhèrent en allant d’eux-mêmes faire part de leur satisfaction ou non.
 
« Il s’agissait tout d’abord pour la collectivité de mettre en place un moyen simple, qui ne nécessite pas une grosse infrastructure, et qui ne soit pas coûteux », explique en préambule, Constance Nebbula.  « Après neuf mois d’utilisation, nous avons de très bons retours sur la manière dont les usagers perçoivent ces bornes de satisfaction. Au point J Jeunesse plus de 9000 personnes sont passées dans les locaux et plus d’un quart ont utilisé les bornes de satisfaction pour s’exprimer sur le lieu en question. La collectivité est satisfaite et nous envisageons de la déployer dans d’autres services ».
 
Ces bornes paramétrables à la demande permettent de proposer des questions auxquels les usagers répondront par un simple appui sur un bouton vert (satisfait) ou rouge (pas satisfait). En matière de simplicité, difficile de faire mieux. Ensuite la collectivité peut prendre connaissance des résultats en temps réel, sur un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Les diagrammes sont aussi simples que la saisie et permettent d’analyser rapidement le taux de satisfaction « en fonction de l’actualité », comme le précise la déléguée à l’innovation.

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Créée par deux ingénieurs, Guillaume Houssay et Cyrille Le Floch, qui se sont connus sur les bancs de l’École Supérieure d’Électronique de l’Ouest (ESEO) à Angers, la jeune société QOWISIO, s’est fait de l’internet des objets (IoT) une spécialité qu’elle exporte bien au-delà de la ville dans laquelle elle est installée depuis 7 ans. Présente en Afrique, Moyen-Orient, Europe de l'Est et Asie elle est depuis l’an dernier à Austin (Texas), ville jumelle d’Angers.  Qowisio est également membre fondateur de la Cité de l’objet connecté à Angers. 





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