Pour réussir son projet de Smart City, on ne doit plus raisonner utilisateur mais plutôt usager, le rapport des personnes avec les outils techniques ne pouvant pas être réduit uniquement à la mise en œuvre des fonctions prévues par les concepteurs. L’appropriation des technologies doit être une activité sociale, culturelle, écologique, économique et politique de plein droit.
L’usage des technologies s’inscrit en effet profondément dans la vie sociale des personnes et il serait réducteur de le considérer comme une simple affaire de coût, de fonctionnalités ou de simplicité des interfaces.
Élus, agents municipaux, opérateurs de services publics ou privés, associations, citoyens... sont désormais les acteurs du territoire. Ils devront travailler ensemble pour partager différemment l'espace urbain et surtout l'espace numérique qui s'ouvrira avec l'explosion des accès à internet des personnes et des objets.
Ce seront des accès et une architecture qui progressivement verront décloisonner les systèmes d'information de tous ses acteurs et encourageront la donnée à y circuler de plus en plus librement. Dans ce contexte, on peut penser aux points d'accès Wifi dans les lieux publics, aux systèmes de signalisation (feux rouges...), de télésurveillance pilotée centralement, de télégestion des points lumineux à distance ou encore de la mesure de pollution de l’aire et sonore. Tous ces services aux citoyens et aux entreprises seront donc gérés sur internet et sur mobile.
Ainsi, quand on parle d'usages à l'ère du numérique et du tout connecté dans les 5 prochaines années, il ne faut pas se cantonner aux applications de signalement de problèmes. Les prochains usages à imaginer devront inclure de nouvelles façons de repenser les flux de circulation mais aussi comment les habitants peuvent interagir. La voiture autonome qui sera utilisée en complément du covoiturage et des lignes de transports en est un exemple.
L’usage des technologies s’inscrit en effet profondément dans la vie sociale des personnes et il serait réducteur de le considérer comme une simple affaire de coût, de fonctionnalités ou de simplicité des interfaces.
Élus, agents municipaux, opérateurs de services publics ou privés, associations, citoyens... sont désormais les acteurs du territoire. Ils devront travailler ensemble pour partager différemment l'espace urbain et surtout l'espace numérique qui s'ouvrira avec l'explosion des accès à internet des personnes et des objets.
Ce seront des accès et une architecture qui progressivement verront décloisonner les systèmes d'information de tous ses acteurs et encourageront la donnée à y circuler de plus en plus librement. Dans ce contexte, on peut penser aux points d'accès Wifi dans les lieux publics, aux systèmes de signalisation (feux rouges...), de télésurveillance pilotée centralement, de télégestion des points lumineux à distance ou encore de la mesure de pollution de l’aire et sonore. Tous ces services aux citoyens et aux entreprises seront donc gérés sur internet et sur mobile.
Ainsi, quand on parle d'usages à l'ère du numérique et du tout connecté dans les 5 prochaines années, il ne faut pas se cantonner aux applications de signalement de problèmes. Les prochains usages à imaginer devront inclure de nouvelles façons de repenser les flux de circulation mais aussi comment les habitants peuvent interagir. La voiture autonome qui sera utilisée en complément du covoiturage et des lignes de transports en est un exemple.
Un écosystème qui s’organise autour de quatre piliers
Le territoire est un système complexe avec un écosystème d'acteurs et de compétences, dont les relations sont multipliés, et qui cherche son système d'informations pour lui permettre d'être plus efficient et moins consommatrice de ressources. Cet écosystème peut s’organiser autour de quatre piliers :
1 – La construction : Le territoire est un ensemble de bâtiments, ceux-ci sont de moins en moins réalisés individuellement, et de plus en plus configurés dans des projets urbains d’ensemble. Les bâtiments peuvent être des bâtiments basse consommation, des bâtiments à énergie positive, des bâtiments haute qualité environnementale, etc. Ils dépendent en premier lieu des usages qui en sont faits. Ce sont donc toujours les citoyens, et leur intelligence, qui font les qualités des bâtiments.
2 - L’aménagement : Le territoire, dans les bâtiments, sur les espaces publics, dans les parcs et jardins, est constitué d’une suite d’équipements. Tous ces matériels sont de plus en plus intelligents eux-mêmes, ils sont connectés entre eux et ils adressent de l’information. Du réfrigérateur individuel à la piscine collective, ce sont des systèmes de plus en plus puissants qui gèrent les consommations de fluides.
3 – Le traitement : Le territoire c’est aussi et surtout un traitement des données. Nombre d’entreprises ont aujourd’hui des applications qui permettent de faire fonctionner les systèmes d’information et d’analyser toutes ces données, produire des services mieux adaptés et moins coûteux. Un territoire, de plus en plus numérisée, peut dégager de nouveaux services.
4 - L’exploitation : Le territoire nécessite une exploitation quotidienne de réseaux. Qu’il s’agisse d’eau, d’énergie, de transport, de déchets, de télécommunications, un système urbain est d’abord un ensemble de réseaux. De plus en plus, ces réseaux sont, sur le plan des systèmes d’information, interconnectés.
Le territoire se résume dont en une infrastructure d’ensemble au service des habitants et de leurs activités. Et désormais, quand on aborde les opportunités offertes par le numérique, on parle d’une ville devenant une plateforme avec des tendances et des besoins. La smart city devient la smart cité, sans revendiquer un certain «made in France», mais avec l’affirmation de la qualité de nos territoires et des entreprises françaises.
Tony Canadas
Fondateur de l'association LVIC
1 – La construction : Le territoire est un ensemble de bâtiments, ceux-ci sont de moins en moins réalisés individuellement, et de plus en plus configurés dans des projets urbains d’ensemble. Les bâtiments peuvent être des bâtiments basse consommation, des bâtiments à énergie positive, des bâtiments haute qualité environnementale, etc. Ils dépendent en premier lieu des usages qui en sont faits. Ce sont donc toujours les citoyens, et leur intelligence, qui font les qualités des bâtiments.
2 - L’aménagement : Le territoire, dans les bâtiments, sur les espaces publics, dans les parcs et jardins, est constitué d’une suite d’équipements. Tous ces matériels sont de plus en plus intelligents eux-mêmes, ils sont connectés entre eux et ils adressent de l’information. Du réfrigérateur individuel à la piscine collective, ce sont des systèmes de plus en plus puissants qui gèrent les consommations de fluides.
3 – Le traitement : Le territoire c’est aussi et surtout un traitement des données. Nombre d’entreprises ont aujourd’hui des applications qui permettent de faire fonctionner les systèmes d’information et d’analyser toutes ces données, produire des services mieux adaptés et moins coûteux. Un territoire, de plus en plus numérisée, peut dégager de nouveaux services.
4 - L’exploitation : Le territoire nécessite une exploitation quotidienne de réseaux. Qu’il s’agisse d’eau, d’énergie, de transport, de déchets, de télécommunications, un système urbain est d’abord un ensemble de réseaux. De plus en plus, ces réseaux sont, sur le plan des systèmes d’information, interconnectés.
Le territoire se résume dont en une infrastructure d’ensemble au service des habitants et de leurs activités. Et désormais, quand on aborde les opportunités offertes par le numérique, on parle d’une ville devenant une plateforme avec des tendances et des besoins. La smart city devient la smart cité, sans revendiquer un certain «made in France», mais avec l’affirmation de la qualité de nos territoires et des entreprises françaises.
Tony Canadas
Fondateur de l'association LVIC