L’affaire commence à faire du bruit dans la grande distribution et les commerces de proximité : le géant de la vente en ligne, Amazon, souhaite installer son enseigne Amazon Go sur le sol français. Pour cela l’enseigne qui dispose d’un maillage d’entrepôt sur le territoire, chercherait à racheter une enseigne française ou nouer des partenariats afin d’y lancer Amazon Go. Le géant américain ambitionne d’ouvrir une quinzaine de magasins physiques d’ici deux ans en France, dont une majorité à Paris.
Amazon qui a déjà révolutionné le e-commerce dans les années 1990-2000, en poussant la qualité de service à des niveaux que lui envient les autres distributeurs, s’est lancé dans le commerce physique de proximité, à Seattle (USA), sous le label « Amazon Go », en décembre 2016, avec un magasin de 540 m2. Réservé aux seuls employés de la marque, ce magasin qui est en train de se développer sur le territoire américain inaugure un nouveau concept de grande distribution, en supprimant les caisses (et donc les caissières) et en proposant au consommateur de choisir les produits qu’il veut et de sortir … sans payer. Le client est identifié grâce à son smartphone dès qu’il entre dans le magazine grâce à une borne et une application préalablement installée. Des caméras et des capteurs permettent de savoir ce que le client achète, ou repose sans achat. Lorsque le client sort du magasin il reçoit la facture sur son smartphone, le total étant alors déduit de son compte en banque.
A la mi-juin 2017, Amazon qui poursuit sa révolution à marche forcée, s’est offert l’entreprise de distribution alimentaire de produits biologiques « Whole Foods Market » pour 13,7 milliards de dollars (12,3 milliards d'euros), afin de la transformer en magasins Amazon Go. L’enseigne américaine ambitionne de faire la même chose en France puisque selon Le Monde, elle aurait approché le Groupe Casino pour lui racheter Monoprix. Système U ou encore Intermarché, auraient également reçu des sollicitations de la part d’Amazon.
Pour le moment aucune enseigne française n’aurait donné suite. « Amazon n’est pas notre ami », aurait expliqué l’un des distributeurs au journal Le Monde. « Amazon veut se rapprocher d’une enseigne existante pour profiter de sa capacité d’achat et pour connaître nos clients. Au final leur but est de nous manger. Nous n’allons tout de même pas leur ouvrir la porte et leur donner le menu ».
La France ne serait pas le seul pays d’Europe à être dans le collimateur de la marque puisqu’elle aurait tenté sa chance au Royaume-Uni et notamment dans le centre de Londres. Le groupe Morrisons aurait ainsi été sollicité. « Ils ont tenté de discuter, mais ils ont trouvé porte close pour le moment », explique un connaisseur du secteur. Du coup, pour mettre la pression sur les distributeurs, Amazon cherche à ouvrir ses propres magasins. « C’est leur stratégie », poursuit-il.
En attendant cette première approche commerciale confirme la volonté du géant américain de renforcer sa présence physique, en plus de celle, largement majoritaire sur le web. Ce concept qui s’affranchit des règles en matière de travail, notamment en France, permet des ouvertures permanentes, jour et nuit, tous les jours de l’année. De quoi tenter ceux qui souhaitent ouvrir leur enseigne le dimanche.
Si les enseignes françaises de la grande distribution et notamment celles qui reviennent vers les centres-ville en ouvrant des commerces de proximité ne veulent pas se faire concurrencer sur le terrain, elles devront réagir rapidement. Car rien ne semble arrêter l’ogre américain. Déjà présents en ligne avec les drives, les distributeurs français vont devoir développer des services qui , à l’instar d’Amazon, apportent une vraie valeur ajoutée, en évitant la déshumanisation des magasins totalement automatisés.
Amazon qui a déjà révolutionné le e-commerce dans les années 1990-2000, en poussant la qualité de service à des niveaux que lui envient les autres distributeurs, s’est lancé dans le commerce physique de proximité, à Seattle (USA), sous le label « Amazon Go », en décembre 2016, avec un magasin de 540 m2. Réservé aux seuls employés de la marque, ce magasin qui est en train de se développer sur le territoire américain inaugure un nouveau concept de grande distribution, en supprimant les caisses (et donc les caissières) et en proposant au consommateur de choisir les produits qu’il veut et de sortir … sans payer. Le client est identifié grâce à son smartphone dès qu’il entre dans le magazine grâce à une borne et une application préalablement installée. Des caméras et des capteurs permettent de savoir ce que le client achète, ou repose sans achat. Lorsque le client sort du magasin il reçoit la facture sur son smartphone, le total étant alors déduit de son compte en banque.
A la mi-juin 2017, Amazon qui poursuit sa révolution à marche forcée, s’est offert l’entreprise de distribution alimentaire de produits biologiques « Whole Foods Market » pour 13,7 milliards de dollars (12,3 milliards d'euros), afin de la transformer en magasins Amazon Go. L’enseigne américaine ambitionne de faire la même chose en France puisque selon Le Monde, elle aurait approché le Groupe Casino pour lui racheter Monoprix. Système U ou encore Intermarché, auraient également reçu des sollicitations de la part d’Amazon.
« Amazon n’est pas notre ami. Au final leur but est de nous manger ».
Pour le moment aucune enseigne française n’aurait donné suite. « Amazon n’est pas notre ami », aurait expliqué l’un des distributeurs au journal Le Monde. « Amazon veut se rapprocher d’une enseigne existante pour profiter de sa capacité d’achat et pour connaître nos clients. Au final leur but est de nous manger. Nous n’allons tout de même pas leur ouvrir la porte et leur donner le menu ».
La France ne serait pas le seul pays d’Europe à être dans le collimateur de la marque puisqu’elle aurait tenté sa chance au Royaume-Uni et notamment dans le centre de Londres. Le groupe Morrisons aurait ainsi été sollicité. « Ils ont tenté de discuter, mais ils ont trouvé porte close pour le moment », explique un connaisseur du secteur. Du coup, pour mettre la pression sur les distributeurs, Amazon cherche à ouvrir ses propres magasins. « C’est leur stratégie », poursuit-il.
En attendant cette première approche commerciale confirme la volonté du géant américain de renforcer sa présence physique, en plus de celle, largement majoritaire sur le web. Ce concept qui s’affranchit des règles en matière de travail, notamment en France, permet des ouvertures permanentes, jour et nuit, tous les jours de l’année. De quoi tenter ceux qui souhaitent ouvrir leur enseigne le dimanche.
Si les enseignes françaises de la grande distribution et notamment celles qui reviennent vers les centres-ville en ouvrant des commerces de proximité ne veulent pas se faire concurrencer sur le terrain, elles devront réagir rapidement. Car rien ne semble arrêter l’ogre américain. Déjà présents en ligne avec les drives, les distributeurs français vont devoir développer des services qui , à l’instar d’Amazon, apportent une vraie valeur ajoutée, en évitant la déshumanisation des magasins totalement automatisés.