Gérer depuis un même poste de contrôle la sécurité, les équipements et la circulation, c'est le projet ambitieux de Dijon Métropole. « L'espace public est à la fois un lieu ou se mêlent les usages publics, on s'y déplace et on y vie, mais aussi un lieu d'expression du collectif et de la citoyenneté », explique François Rebsamen, Président de Dijon métropole. « Pour répondre aux attentes des habitants, l'espace public doit être, aujourd'hui, pensé globalement, en développant une gestion gestion intégrée des grandes fonctions urbaine, c'est ma conviction ».
Cette tour de contrôle imaginée par le maire-président et ses équipes, projet essentiel et structurant pour la collectivité, remplacera pas moins de six postes de contrôle actuels : PC sécurité, PC Police municipale, Centre de supervision urbaine, PC circulation, Allo Mairie et PC Neige. Un poste unique qui, grâce au numérique va permettre de gérer à distance, de coordonner et d'entretenir la plupart des équipements urbains des 24 communes de la métropole dijonnaise. Ce poste va permettre de contrôler les feux de signalisation, l'éclairage public, les bornes d'accès au zones piétonnières ou privées, la vidéoprojection et les services de voirie.
Pour le maire-président cette gestion centralisée est inédite en France. « C'est la première fois qu'un poste de pilotage couvre un périmètre aussi large de services, de la mobilité à la sûreté, en passant par l'éclairage, la voirie et la communication interactive avec les usagers », se félicite l'édile qui fait du même coup accéder la métropole qu'il gère au statut de véritable territoire intelligent. « Je suis fier d'imaginer que Dijon métropole est en train de rendre opérationnelle la ville 3.0, une nouvelle génération de ville, volontariste en matière d'ouverture des données publiques, qui développe une approche intégrée de l'espace public au service de la qualité de vie des citoyens ».
Réalisé dans le cadre d'un contrat de conception, réalisation, exploitation et maintenance (CREM), le projet bourguignon évalué à 105 millions d'euros, a été attribué, après appel d'offres et pour une durée de 12 ans, à un groupement d'entreprises composé de Bouygues Énergies & Services filiale de Bouygues Construction, et Citelum (Groupe EDF), avec SUEZ et Capgemini. Ce projet devrait créer 45 emplois directs et de longue durée.
Pour la métropole il s'agit avant tout d'un contrat de performance qui permettra d'évaluer des critères objectifs de résultats en matière d'économie d'énergie, - le nerf de la guerre pour les collectivités territoriales -, sur les délais d'intervention et la fiabilité du système. Un véritable challenge pour le Groupe Bouygues et son directeur des Services à la Ville, Mickaël Suchanek, « le Monsieur Smart City » de Bouygues Energies et Services, qui présentait l'offre de supervision « On Dijon », créée tout spécialement pour répondre à l'appel d'offre de la métropole dijonnaise, au salon Viva Technology à Paris, du 24 au 26 mai dernier.
« Notre objectif est surtout d'entrer dans une logique d'usage, en créant du lien entre l'administration et les usagers », explique Mickaël Suchanek « Notre hyperviseur urbain qui se connecte à tous les équipements publics, permet de développer de nouveaux services aux usagers, mais aussi de dynamiser l'activité économique locale en passant par une meilleure coordination de l'action publique ».
Et ce dernier cite des exemples simples comme le contrôle en temps réel des feux de signalisation, afin de fluidifier le trafic. Mais aussi la collecte des données qui, une fois enrichies et publiées dans le cadre d'un programme d'Open Data, permettront de créer un terrain favorable au développement de startups, au travail des étudiants et des entreprises locales. « Notre plateforme actutellement en test, répond au besoin des élus comme des usagers. Les process sont en place, il ne reste plus qu'a faire monter en puissance l'ensemble des données qui contribuent à son bon fonctionnement ».
Le Poste de Pilotage Connecté (PPC), imaginé par le groupement d'entreprises se veut simple et ergonomique. Il est suivi par un seul opérateur qui peut gérer d'un seul coup d’œil les alertes des systèmes ou celles remontées par les habitants et les rerouter vers les services d'intervention concernés. Il peut aussi piloter les événements et interagir en fonction des circonstances, enfin, un écran géolocalise de manière instantanée tous les équipements en action et les équipes mobiles d'intervention. D'un seul clic de souris, l'opérateur peut réduire l'éclairage, ouvrir un plot d'accès ou contrôler une zone sensible. Un rêve pour un élu qui constate souvent que les actions publiques sont diluées ou redondantes.
« Les citoyens dijonnais seront à la fois acteurs et bénéficiaires de ce projet de gestion connectée de l'espace public », appuie Mickaël Suchanek, en espérant que ce projet qui placera, dès la fin 2018, Dijon métropole au sommet des villes innovantes, créatives et économes, intéressera d'autres collectivités dont l'objectif est de moderniser et d'améliorer l'efficacité publique. « C'est en mutualisant les fonctions et en optimisant le fonctionnement des services que l'on améliore le service délivré aussi aux usagers », le Directeur des Services à la Ville en est convaincu. « C'est ainsi qu'on améliore la qualité de vie, mais aussi la performance énergétique et économique ».
Cette tour de contrôle imaginée par le maire-président et ses équipes, projet essentiel et structurant pour la collectivité, remplacera pas moins de six postes de contrôle actuels : PC sécurité, PC Police municipale, Centre de supervision urbaine, PC circulation, Allo Mairie et PC Neige. Un poste unique qui, grâce au numérique va permettre de gérer à distance, de coordonner et d'entretenir la plupart des équipements urbains des 24 communes de la métropole dijonnaise. Ce poste va permettre de contrôler les feux de signalisation, l'éclairage public, les bornes d'accès au zones piétonnières ou privées, la vidéoprojection et les services de voirie.
Pour le maire-président cette gestion centralisée est inédite en France. « C'est la première fois qu'un poste de pilotage couvre un périmètre aussi large de services, de la mobilité à la sûreté, en passant par l'éclairage, la voirie et la communication interactive avec les usagers », se félicite l'édile qui fait du même coup accéder la métropole qu'il gère au statut de véritable territoire intelligent. « Je suis fier d'imaginer que Dijon métropole est en train de rendre opérationnelle la ville 3.0, une nouvelle génération de ville, volontariste en matière d'ouverture des données publiques, qui développe une approche intégrée de l'espace public au service de la qualité de vie des citoyens ».
Réalisé dans le cadre d'un contrat de conception, réalisation, exploitation et maintenance (CREM), le projet bourguignon évalué à 105 millions d'euros, a été attribué, après appel d'offres et pour une durée de 12 ans, à un groupement d'entreprises composé de Bouygues Énergies & Services filiale de Bouygues Construction, et Citelum (Groupe EDF), avec SUEZ et Capgemini. Ce projet devrait créer 45 emplois directs et de longue durée.
« Notre objectif est surtout d'entrer dans une logique d'usage, en créant du lien entre l'administration et les usagers ».
Pour la métropole il s'agit avant tout d'un contrat de performance qui permettra d'évaluer des critères objectifs de résultats en matière d'économie d'énergie, - le nerf de la guerre pour les collectivités territoriales -, sur les délais d'intervention et la fiabilité du système. Un véritable challenge pour le Groupe Bouygues et son directeur des Services à la Ville, Mickaël Suchanek, « le Monsieur Smart City » de Bouygues Energies et Services, qui présentait l'offre de supervision « On Dijon », créée tout spécialement pour répondre à l'appel d'offre de la métropole dijonnaise, au salon Viva Technology à Paris, du 24 au 26 mai dernier.
« Notre objectif est surtout d'entrer dans une logique d'usage, en créant du lien entre l'administration et les usagers », explique Mickaël Suchanek « Notre hyperviseur urbain qui se connecte à tous les équipements publics, permet de développer de nouveaux services aux usagers, mais aussi de dynamiser l'activité économique locale en passant par une meilleure coordination de l'action publique ».
Et ce dernier cite des exemples simples comme le contrôle en temps réel des feux de signalisation, afin de fluidifier le trafic. Mais aussi la collecte des données qui, une fois enrichies et publiées dans le cadre d'un programme d'Open Data, permettront de créer un terrain favorable au développement de startups, au travail des étudiants et des entreprises locales. « Notre plateforme actutellement en test, répond au besoin des élus comme des usagers. Les process sont en place, il ne reste plus qu'a faire monter en puissance l'ensemble des données qui contribuent à son bon fonctionnement ».
Le Poste de Pilotage Connecté (PPC), imaginé par le groupement d'entreprises se veut simple et ergonomique. Il est suivi par un seul opérateur qui peut gérer d'un seul coup d’œil les alertes des systèmes ou celles remontées par les habitants et les rerouter vers les services d'intervention concernés. Il peut aussi piloter les événements et interagir en fonction des circonstances, enfin, un écran géolocalise de manière instantanée tous les équipements en action et les équipes mobiles d'intervention. D'un seul clic de souris, l'opérateur peut réduire l'éclairage, ouvrir un plot d'accès ou contrôler une zone sensible. Un rêve pour un élu qui constate souvent que les actions publiques sont diluées ou redondantes.
« Les citoyens dijonnais seront à la fois acteurs et bénéficiaires de ce projet de gestion connectée de l'espace public », appuie Mickaël Suchanek, en espérant que ce projet qui placera, dès la fin 2018, Dijon métropole au sommet des villes innovantes, créatives et économes, intéressera d'autres collectivités dont l'objectif est de moderniser et d'améliorer l'efficacité publique. « C'est en mutualisant les fonctions et en optimisant le fonctionnement des services que l'on améliore le service délivré aussi aux usagers », le Directeur des Services à la Ville en est convaincu. « C'est ainsi qu'on améliore la qualité de vie, mais aussi la performance énergétique et économique ».